Les Tempes du Temps, blog-notes de Claire MassartIdées, images, musiques à partager pour un tissage de qualité avec ceux qui pensent, qui vivent poétique. "Ceci est la couleur de mes rêves" J. MIRÓ
Je ne saurais dire l'immense affection éprouvée pour l'ami qui est parti, pour sa famille, pour ce lieu qu'ils nous ont permis d'investir, dont ils nous ont permis de jouir.
J'y ai éprouvé parmi les grandes joies de ma vie. À tous, à lui, MERCI.
Lorsqu'on s'envole avec Raymond Farina et, tel Aladdin, l'on survole des contrées, des époques, des mots . Plus qu'un voyage, une épopée. Qu'il soit remercié.
Petit février tire à sa fin, avec sa pleine lune ce soir. Toujours, le voyage des migrateurs nous emplit de joie : c'est une valeur sûre bien que mystérieuse.
Je poste aujourd'hui, 6 octobre, ce billet écrit en septembre. Il n'est plus d'actualité - à part l'avarice du ciel - mais il ne faut pas oublier trop vite.
Bel automne à vous.
Après ceux du règne animal, les échanges continuent autour d'un autre règne : celui du végétal. Choix difficile dans les images... Mais du vif au mort, de l'arbre à l'herbe, tout nous inspire des mots.
Quand on ne sait pas voyager, qu'on aime partir mais qu'on ne sait pas faire les bagages... Quand le départ est compliqué alors que c'est si joyeux d'y aller !
Quand on aime la langue et qu'on se penche sur l'histoire de l'écriture, on voit apparaître les VOYELLES ! Et ça change tout. Essayez de prononcer le mot YOUYOU en supprimant les voyelles...
Des souvenirs de tremblements de terre, dans l'enfance et mon pays natal pour le premier, dans la jeunesse et le pays le plus exotique que je connaisse pour le second. Les deux très forts.
Vous l'aurez compris, Clarisse et moi aimons les arbres. Ils nous sont indispensables. Elle les photographie avec amour. Je les contemple et reçois leur présence. Merci, les arbres !
Réduire au silence les ruminations et se nourrir et se consoler avec les arbres, la lune, le ciel. Bref, élargir l'horizon. Aspirer la lumière. Se taire. Ecouter le grand silence.
Quand on s'accroche aux branches, rameaux, fleurs et feuilles, ailes d'oiseaux et pattes de chien. On s'accroche parce que c'est du solide et qu'en ce moment, le sérieux et le compétent manquent. En rire ?
Toujours l'œil attiré par des trucs bizarres ! Des formes, des couleurs, des matières. On décline, on inverse, on renverse, on imagine, on invente à partir du réel.
Pas en dessous (36ème), pas au dessus : juste à côté pour voir en oblique ce qu'il y a de passionnant de magnifique, de petit comme un champignon ou d'immense comme le ciel... Un tango.
Suite et fin (?) de la réflexion que Mireille Delmas-Marty nous propose : l'humanité de l'humain, et ce qui, dans la nature, devrait être considéré comme BIEN COMMUN MONDIAL
Quand on tremble - mais pas de froid - parce qu'un printemps prématuré fait peur. Parce qu'on aime que les saisons restent à leur place et bien proportionnées.
La nuit vraie. La nuit où s'il n'y a pas de lune, on ne sait où l'on marche, du moins au début. Se défaire des lumières envahissantes et nuisibles. Place à la nuit noire ! Place aux étoiles !
Généreuse nature : les pruniers en folie cette année. Il y en a pour tous les goûts. Ramassez vite. Tout doit disparaître. Les oiseaux aideront, eux et d'autres bêtes, on l'espère !
Demain commence le mois d'août. Variations autour de mots aimés, mots d'ici et d'ailleurs, de science et de philosophie, de hasard et de joie. Dans le désordre.
Des petites choses joyeuses et discrètes - apparition, ténuité, douceur - donnent envie de chanter, même si on en met quelques unes à côté (comme disait un grand pianiste français dont j'ai oublié le nom)
Quand on croit qu'on est débordé et qu'on se demande bien pourquoi. C'est qu'on s'intéresse à trop de trucs : littérature, musique, photo, cinéma, animaux et nature, politique (si si) ; on a des amis et on échange. Tout ça tout ça...