Début juin, j’avais commencé un billet VRAC. Cela s’est beaucoup aggravé depuis. Alors accrochez votre ceinture :
– déjà Paris-Poésie paraît improbable, perdu dans des chaleurs poudrées presque poisseuses, peu probable parenthèse, parcelles et piles de pages à piller, un périple sans périscope, particulier partage de paroles perdues et pourtant… Visages amis entrevus trop vite.
– des lieux, surtout quand on a un bon guide. Je vous fais grâce du Canal Saint Martin et des Delacroix de l’église Saint-Sulpice ; une autre fois.


– Tant de mots, d’images en collision dans un brouhaha permanent
– Retour en province, arrivée juste à temps pour entendre le quatuor Akilone nous offrir entre autres un Webern cosmique que je propose en fin de billet par le grand Alban Berg Quartett
– Plonger dans Fred Vargas et ses recluses
– Se souvenir qu’on a noté sur le carnet des auteurs et des titres, se promettre d’y revenir (Roy Jabobsen, Marcel Moreau etc.)
– Se promettre de parler plus tard du très beau Passage au bleu de Brigitte Giraud
– Entendre Jordi Savall dire que ” sans la Musique, nous n’avons que les parcelles mortes de l’Histoire ” et évoquer ” la profondité (sic, très beau) des enregistrements dans le vrai silence de la vraie nuit ” en l’opposant au silence neutre et calculé des premiers CD
– Constater avec beaucoup de tristesse que le couple de pies qui nichait en face a déserté. Pourtant Madame Pie couvait avec une telle application. Et j’avais même pensé ” la pie est vache (! pardon), elle va être mère en mon absence. ” Que s’est-il passé ? Mystère
– Apprendre ce qu’est une lune gibbeuse et en être très heureuse
– Vous annoncer triomphalement ma performance du jour, ce matin au petit déjeuner : je fais très bien le moonwalk … avec mes doigts !
C’est pas du vrac, ça ?
Fred Vargas et ses recluses, voilà un polar que j’ai dégusté avec bonheur… Un autre bateau ivre que je te laisse via Facebook , à bientôt l’amie.
Magnifique le bateau de bois ivre ! Je ne vais pas tarder à finir le Vargas et je ralentis…
Réponse vrac à billet vrac. Les fins d’année scolaire sont frustrantes, je déteste et adore juin: temps de rien pressée, contrariée par trop de sollicitations contre annonce de retour aux calmes racines bleutées et océaniques.
Un temps à se presser d’attendre, à ne pas mettre un mot dehors.
Serions-nous si gourmandes ?
Tout pareil pour le mois de Juin. Je l’aime moins qu’avant pour d’autres raisons… Mais je ne travaille plus et comprends ces contradictions entre “être encore là ” et “être déjà ailleurs ” Et quel ailleurs !
Les pies ont peut-être reconvolé ailleurs, en vrac elles aussi ?
Continue de t’aggraver comme ça, c’est très bien. Et le vrac-Webern, toujours étonnant (tiens, trois n dans étonnant, quel luxe dans un mot court).
Alors, tout ce boulot pour rien ? J’ai bien peur qu’avec cette chaleur, madame Pie ait trop chauffé ses œufs ! Du coup, on est passé direct à l’oeuf dur. Magnifique NNN de WeberNNN. ” J’aggrave pour résoudre ” (Bobin)
Pas mal… ! et désolé pour les pies.
Merci pour tout, encore et encore. Les pies ont-elles eu la pépie ? Elles ne pépient plus. Pas plus qu’auparavant…