Avez-vous remarqué que le monde est divisé en deux catégories ? Il y a ceux qui savent (agissent-ils en conséquence est un autre débat) et ceux qui ne savent pas ou plus.
Moi, a priori, je doute. J’ai des convictions mais peu de certitudes. C’est inconfortable mais c’est ainsi. Très desprogienne (Le doute m’habite).
Et cette division est plus visible (audible) encore quand il se passe quelque chose d’important. Vous voyez où je veux en venir ?
Ceux-qui-savent assènent avec autant de force qu’ils sont POUR et qu’ils sont CONTRE. On écoute, étonnés. Enfin, on écoute de moins en moins. Mais quand même, ça embrouille !
(Parenthèse : je proposerai des images qui n’ont rien à voir avec mon propos, à part celle de UNE qui est floue : elles sont là parce que j’ai plaisir à vous les proposer. Ci dessous, photo Clarisse Méneret-Massart)
Je l’évoquais il y a peu (billet L’affreux petit mot, décembre 2020) : la PEUR a gagné presque partout.
Mais je côtoie de nombreuses personnes qui disent NON, non à la peur, non à la surinformation et désinformation anxiogènes, non au masque dans la rue et même dans la même pièce.
Ce n’est pas qu’ils savent mais ils en ont assez de ce climat (au fait, vivement qu’il pleuve, vous connaissez maintenant mon refrain préféré).
Alors, je leur emboîte le pas parce que c’est gai ! À mort la trouille ! Vivons puisque c’est ce que nous avons à faire et que la joie demeure. Nous sommes déjà tant privés.
Ceux qui savent disent ” plus de musique, plus de réunions, plus de cinéma ! Des vaccins, des vaccins, des vaccins ! Des vaccinodromes ! ” Quand j’ai lu ce mot, j’ai aussitôt pensé ” hippodrome, aérodrome, vélodrome, cynodrome “. Alors voilà, nous sommes des bêtes ou des engins mobiles.
Mais au fait, sont-ce des vaccins ? Alors on doute. Et c’est reparti ! Allez, un dernier doute, un schmiblick :
Et bien sûr :