À la va comme j’te pousse (ou petit billet sans importance)

Vrac d’avril : bestiaire et herbier ! Tant à voir, humer, observer !

Avec mon groupe d’écriture, on est en ce moment dans les expressions rigolotes, désuètes et pleines de saveur. On est dans les mots, les mots et les couleurs, les couleurs et les sons. Bref on s’amuse. Terrain de jeux sans bornes.
Je fais juste un petit coucou de printemps, vite fait, en passant car l’autre billet, le gros, le sérieux est sur le feu depuis plusieurs jours mais il me manque des éléments pour l’achever et le publier.
Un petit vrac de nuages, de matins embrumés, un bouquet d’avril : vu le premier écureuil ! Un beau rouquin costaud. Il s’embrouillait avec les pies. Les pies s’embrouillent avec tout le monde !

Photo C. Destanouest
Je me désole de la disparition des moineaux – paraît-il – mais en bas, une bande des ces joyeux petits querelleurs occupent le terrain.
Ce matin, très tôt, un geai traverse en fusée le parc… bientôt suivi(e) par un(e) autre : chic ! Un couple !
Le pollen qui jaunissait trottoirs et automobiles a été lavé par la pluie. Mais il reviendra : les pommes de pin sont en pleine floraison et à chaque petite rafale, un vent jaune enrobe les arbres. Celui d’en face est immense et couvert de lampions. En avril, étymologiquement, tout s’ouvre.
Quoi d’autre ? Ah oui, la pervenche est généreuse cette année :
C’est normal : je l’ai taillée à mort car je la croyais perdue. Résultat, c’est la résurrection. Presque trop, ça cavale la pervenche. Ça prend ses aises. Cette bouture vient d’une forêt qui en est tapissée. J’aimerais la voir en ce moment…

Bon, ce n’est pas tout mais j’ai rendez-vous avec les lapins du grand parc où le galgo s’en donne à coeur joie.
Les jardiniers ont planté de nombreux arbres dont un figuier. Ils sont tout jeunes et beaux.
Faut que j’aille prendre ma bolée de pollen, voir de très près les arbres de Judée et ceux du Japon (je mélange toujours), saluer le cytise. Cet arbuste vaut à lui seul un billet ! Et regarder le chien piquer son sprint au ras des pâquerettes.
Ah j’oubliais : ma gorgée de lilas !
Santé !

Et pour la musique, soudain, comme une évidence : elles sont si belles (Cybèle à qui était consacré le mois d’avril)

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