Novembre, c’est fait. Les avaries de moteur sont réparées. Mais que de questions demeurent !
Un monde de questions. Le doute, on fait avec, on aime bien même, c’est un ferment.
Il y a les bonnes questions, genre schmilblic, mais qu’est-ce que c’est que ça ? On est dans la devinette, mot mignon, mot d’enfant, ” Devine, nénette ! “.
Alors comme on aime beaucoup les écritures, toutes époques, tous supports, dans tous les sens, avec toutes sortes d’outils – une légère préférence pour le pinceau – on est émerveillé d’en trouver dans la nature. Indéchiffrable et c’est très bien comme ça. Scribe anonyme même si on a une petite idée.
Et puis, sortie de son contexte, voici cette chose : pensez-vous à du végétal en la voyant ?
Ceux qui ont fréquenté les pays chauds reconnaîtront peut-être. Ou les dendrophiles voire dendrologues.
Dans mon quartier, un coin de rue, une maison momoche. Dans l’espèce de jardin, il y a un arbre qui chaque année m’étonne. Il fait des trucs bizarres, des tiges qui pendouillent, un peu obscènes parfois. Donc la photo à gauche, c’est un pétale de la fleur du bananier Musa Basjoo. Il est grand (une quinzaine de centimètres), l’intérieur est très doux.
La nature est folle.
Dans mes ateliers – dont je suis privée depuis des mois – je demande parfois aux participants d’apporter un objet, et d’en parler bien sûr ou d’écrire un texte. Nous passons toujours de très beaux moments.
Une fois, ma très chère Sophie nous a apporté toute une collection de crèches miniatures. Quelques centimètres pour la plupart.
Il y avait là des objets très étonnants, sculptés, découpés, dessinés, comme les écritures dans tous les matériaux, des quatre coins du monde, du plus kitch au plus raffiné. En voici deux parmi la vingtaine dont elle nous avait gratifiés.
Photo de UNE Clarisse Méneret : le chant des arbres !
Et du pêchu, il y a besoin !