Débord

Reflet 1
Quand on croit qu’on est débordé et qu’on se demande bien pourquoi. C’est qu’on s’intéresse à trop de trucs : littérature, musique, photo, cinéma, animaux et nature, politique (si si) ; on a des amis et on échange. Tout ça tout ça…

Photo de Une : Clarisse Méneret-Massart
Débord : (régional) Action de déborder, crue.
Je dis à une amie que j’ai l’impression d’être débordée alors que…
Elle me répond – et c’est hélas très pertinent – : ” Eh bien, voilà : tu vieillis “. Et c’est vrai qu’au prétexte que j’ai trois courriers à faire, une exposition à préparer avec l’ami sculpteur, un billet à écrire, j’ai la sensation que l’eau s’approche dangereusement de mes narines. État d’urgence. Alerte rouge. Je commence une des trois lettres. Zut, je n’ai pas répondu à l’ami. (Attendez, j’y cours, je reviens)
Et c’est ainsi que les journées défilent et que le soir tombe, mais vraiment il tombe ! En plus, en ce moment il le fait très vite et tôt !
L’horloge est folle : elle dit 18h01 et je n’ai rien fait. Ou du moins rien de ce que j’avais prévu.
Bon, évacuons le tout venant. À Zanzibar, il fait 27° mais demain il fera 29° et il y aura de l’orage.
À Oulan Bator, c’est déjà lundi et il fait -8° mais on pourra descendre à -24°. Des averses de neige sont à prévoir. C’est bon de se décentrer un peu, d’aller voir ailleurs…. Et cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé des deux endroits qui me fascinent.
C’est vrai il y a aussi les promenades, le nez au sol (à gauche) ou en l’air (à droite) : ça prend du temps, l’ombrelle coulemelle et le chèvrefeuille de novembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il y a la musique (prochain billet = LE CONCERT). On en écoute beaucoup, on fait des découvertes mais on oublie de noter les découvertes. On râle.
Et puis l’art, faut aller voir de près, de plus près, le nez dessus parfois :

Raäk – Galet Peint – Musée de la Création franche – Bègles

Et voilà : il est 17h32. Mais oui, j’ai commencé ce billet il y a trois jours et un moment, il était 18h01. La nuit (re)tombe, encore plus tôt. Je n’ai pas fait tout ce que je voulais, loin s’en faut. Mais j’ai avancé. Pas encore de débord.
Dans la rébellion des feuilles
Le ciel se voûte

Fait le dos rond

Le grand Rachmaninov joue Troïka, le novembre de ses Saisons… Les novembre russes doivent être plus gais que les nôtres !
À Oulan Bator c’est déjà vendredi.

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