Mais qu’est-ce qui m’a pris de me lancer dans un billet sur lequel je trime depuis une semaine ? Un billet qui me nuit et aspire à me nuire ? Qui me fait culpabiliser nuit et jour d’être aussi improductive ? C’est tout moi, ça, de me mettre dans de beaux draps (pour insomnies), dans des galères (pour ramer), dans des jolis pétrins (pour malaxer mes neurones) !
J’aurais pu choisir de vous parler de Laurel et Hardy (Oh Laurel, tu nous as fourrés dans un joli pétrin !), de Tintin et Milou, de l’automne si doux comme le vin du même nom ! Que sais-je ?
J’aurais pu vous montrer les choses étranges que je vois parfois, que je peins dans ma tête et en faire un schmilblic avec vous :
J’aurais pu vous parler de ” mon ” lac si doux aussi, de plus en plus avec la saison qui avance. Son nom rigolo – le Moutchic – ses canards et les cygnes sauvages qui s’y rassemblent et de l’unique baigneuse que j’étais cette après-midi…
Ses pins, ses bruyères et ses couleurs laiteuses.
J’aurais pu, oui… J’aurais dû. Mais non ! Il faut que je fasse ma maligne et que je me lance dans un sujet sans fin qui me passionne certes mais qui est peut-être trop grand pour moi.
Alors en attendant, je vous offre mes errances, mes promenades, le bain et les oiseaux. Le dernier en date – quelle chance – une grive musicienne qui prenait son bain : quelle beauté et quelle joie !
(La photo est trouvée sur le site qui donne son nom mais c’était exactement ce zoziau !) Trop occupée pour chanter ! Dommage, elle chante si bien. Le chien était abasourdi !
Donc, rendez-vous très vite pour le billet qui mijote. Suspens. Beau septembre. À suivre.
Il reste éveillé
Et dit qu’il a dormi.
Froide nuit automnale
Buson Yosa (1716-1783)