Je ne vous le cache pas : j’ai, depuis 3 semaines, 3 billets sur le feu ! Je n’arrive à en terminer aucun.
Pas la tête à écrire correctement. Suis comme les piafs : énervée.
Alors c’est un billet n’importe nawak, à la va comme j’te pousse, à la cantonade, à l’arrache.
Ni queue ni tête. Pour image de Une, un papillon de nuit pris en plein jour : il dort.
Pour image de suite, la mésange charbonnière, seule et unique visite sur le balcon : elle était marrante et perchée !
Elle s’en fiche, elle, de la marche du monde-qui-marche-sur-la-tête ! Elle est elle-même un peu de traviole : elle veut becqueter, c’est tout !
Oui, c’est un bestiaire. Je les aime. Comme lui, là, qui d’un coup pique des sprints de dingue et qui aime le soleil !
Oui, c’est le printemps, tout frais, pas chaud mais beau.
Comme j’aime les arbres et les fleurs et les arbres fleuris.
Ce que je veux dire, c’est que je m’accroche aux branches, si elles sont fleuries et embaument c’est encore mieux.
(Parce que quand même, je veux bien garder mon sang-froid mais les nouvelles du front sont… comment dire ? zigzagantes !)
Alors pour la dendrologie, il y eut bien sûr les mimosas et les genêts, les tulipiers et les camélias : je dis ça pour les urbains qui n’ont pas accès forcément au végétal et pour les expat qui connaissent d’autres choses mais pas forcément les violettes et les dames de onze heures !
Bientôt les asphodèles, la glycine et les jacinthes sauvages.
Je ne propose pas de photos. Vous connaissez tout ça par cœur !
Pour finir, les chefs-d’œuvre en plein air :
Anonyme sur bois
Le Matisse de la cabane 60
Le village en regorge.
Là, ce sont les roses
trémières qui piaffent.
Mais c’est une autre
histoire. À suivre.
Et voici l’original de Mais non mais non : je vous avais prévenus, l’humeur est dingue !
Ah, ma Claire, promis, si je découvre un champs d’asphodèles par-là, nous irons y gambader ensemble 🙂
Oh oui alors ! Avec plaisir ! On mettra des tuniques blanches, des dames-de-onze-heures dans nos cheveux flottants dans la brise printanière et nous danserons. Il y a beaucoup d’asphodèles dans le bois du ¨Parc du Château (nous le valons bien !). Tu auras le choix de la musique.
À bientôt
Dames de onze heures et printemps semblaient être parfaitement à l’heure pour… un autre billet (consenti).
Erreur, ces ornithogales en omb(r)elle ne sont pas des dames de 23 heures !☺️
Merci pour ces pétales enfouis en fruit.
C’est vrai qu’elle se lèvent tard, ces ornithogales en ombelles mais qu’est-ce qu’elle sont jolies ! Elles s’ouvrent bien avant le couvre-feu, brillent toute la journée. Sakura à toute heure pour vous ?
Après une froide, méchante giboulée dimanche dernier sur le début du cortège, la sakura parêêde tient enfin la vedette depuis aujourd’hui.
Comme d’hab. pense l’auditeur. Je vous change la pile dit le choeur ! ?
Jamais habitués ! Toujours une émotion, même de loin. Comme le passage des grues.
Dis m’en plus en images, même si carte postale. Merci.
Carte “imprimé fleurs”.
Amitié, à fond sur les pétales!
ARGLLLLL la photo dans le commentaire ! Il faut que je révise. Mais MERCI, arigato pour ces pétales heureux.
Non mais, ce serait quand même l’occasion de dire un mot des charmantes petites bêtes qui sortent d’hibernation ! C’est kwa cet ostracisme ?
C’est que ne les vois point ! Et ce n’est pas faute d’y penser et d’être en manque !
Oui, vivent les chanterelles, les sittelles, les sauterelles et surtout SURTOUT… les pipistrelles !