Très rapidement – j’ai d’autres casseroles sur la gazinière – des nouvelles végétales, fleuries, animales, bref bucoliques de chez moi.
Depuis quelques temps, en plus des mésanges qui ont compris qu’il n’y avait plus de chat dans cette habitation, d’autres oiseaux viennent sur le balcon. Les mésanges sont très furtives : je n’ai pas de photo. Pour le petit rouge-queue noir, j’étais si médusée que je me suis contentée de l’admirer. C’était la première fois que j’en voyais un chez moi !
Cette année, j’ai peu de fleurs. Je n’ai que celles de l’an dernier qui veulent bien repartir. Mais je ne me plains pas : elles sont vaillantes et charmantes. Dans le désordre (toujours) :
La photo est assez nulle mais la capucine fait ses fleurs une par une ce qui fait qu’il y en a toujours une bien épanouie. Elle aime bien la proximité des campanules et ensemble, leurs teintes font merveille !
Au fond, des clochettes blanches : non, ce n’est pas du muguet. Peut-être des perce-neige mais comme j’ai ramené ces plants de la campagne, ça a dû muter un peu. Enfin, tous les ans, je n’ai pas de muguet mais six à huit brins de clochettes blanches. Elles me plaisent. Parfois elles se font attendre. Cette année, je ne les voyais pas sortir et il y avait tant d’oxalis que j’ai bien cru que c’était fichu. Et puis… coucou, nous voilà !
La clématite a pris d’assaut la grille : elle est gaillarde. Je l’ai pourtant taillée à mort : je pensais qu’elle était fichue. Tra la la, ça repart.
Et puis les oiseaux ! On sait que le parc est très habité mais les visites étaient limitées jusqu’à ce printemps spécial. Les oiseaux sentent qu’il se passe un truc bizarre.
Alors, ils s’enhardissent. Les graines de tournesol font le reste.
En plus du petit rouge-queue noir – quelle merveille ce tremblotement d’oiseau – pour un unique passage, Madame ou Monsieur PIE ! (Photo C. Destandau)
Restée là un bon moment, a bien mis le bin’s dans les graines, a fureté partout puis est repartie comme elle était venue, grâce au bleu de ses ailes.
Jamais elle ne nous avait gratifiés de sa présence.
Décidément, c’est vraiment un printemps spécial !
Il apporte son lot de surprises, déroule sa présence d’une façon étrange. Banalité de dire que le temps passe étrangement…
En Une, devant la clématite et les oxalis – l’on me dit qu’elles sont jaunes en Grèce et très envahissantes aussi – la très belle et fine heuchère ou désespoir du peintre : la mienne est modeste. Mais la petite fleur, regardée de très près est de toute beauté.
Voilà, la visite est terminée. La pervenche perdure. J’attends les pois de senteur.
J’attends pas mal de choses, en fait. Il ne faut pas attendre. Allez, j’ose…
Toutes les fleurs sont jolies, il suffit parfois de s’approcher pour en percevoir tous les fins et délicats détails.
Beaucoup de fleurs sauvages dans les bois à côté de chez moi, alors je prends mon téléphone avec l’application PlantNet pour les identifier, ça fonctionne assez bien.
C’est vrai que parfois, quand tu as le nez dessus (atchoum dans ton coude !), tu vois des petits mondes !
Oui, j’ai entendu parler de cette appli : qu’est-ce que ça doit être bien ! Il y en a tant que je suis incapable d’identifier alors qu’elles sont courantes !
J’ai raté les asphodèles, cette année. Ma dernière balade, elles commençaient à pointer leur museau. Bon, passons…
(merci de réagir toujours aussi vite, gentil frangin)
Bravo Claire, une visite qui m’a fait du bien ! un véritable jardin des plantes, ton balcon ! et chacune d’elles a sa vie, son histoire, ses mystères, sa beauté… de la minuscule à l’aristocratisme ! il y en a pour tous les goûts… le bord de la mer, mon balcon marin sont pauvres à côté, et en vieillissant j’ai de plus en plus envie de campagne… je pourrais fleurir un peu mon balcon, mais comme nous partions 3 ou 4 mois l’été, c’était difficile … maintenant, je pense que nos vagabondages vont se calmer…j’investirai dans des jardinières….
Avec plaisir : c’est ” mon ” petit monde, perché au 5ème étage, jardin suspendu. J’ai raté des plantations notamment le JASMIN. Lui va me manquer. J’attends les pois de senteur.
C’est vrai que cela demande des soins et que lorsqu’on se ballade pas mal, c’est comme les bestioles, c’est compliqué.
Ah les roses trémières…
Merci à toi aussi de tes billets que je suis au plus près. Je voyage aussi dans les embruns et l’iode.