Toutes les photos du billet sont de Clarisse Méneret-Massart
Au temps des cerises, nous n’étions pas là. Mais il reviendra (air bien connu).
Par contre, pour rater les prunes, cette année, il fallait vraiment être aveugle ! Quelle abondance ! Quelle élégance dans les teintes ! La collection 2019 était parfaite !
Si c’est d’abord la couleur qui retient l’attention et entraîne un classement esthétique, d’autres critères viennent enrichir notre joie : les gourmands, bien sûr, diront leur goût. Et là, que de surprises !
Et puis la forme de l’arbre qui les offre, son emplacement : les petites oranges qui jouent à l’abricot, deux arbres dont les branches ploient : des petites merveilles en bouche, le goût de leur couleur ! Douce, pas trop sucrées : parfaites.
Ici, nous passons aux violettes.
Ce ne sont pas les mêmes arbres. Voyez les feuilles.
À gauche, ça joue à l’olive, un peu ferme et une pointe d’acidité ; à droite, c’est la vraie bonne prune, pas terrible au goût mais grasse à souhait.
Voici les » imphotographiables » : si noires qu’on les aperçoit à peine, moins nombreuses, discrètes, secrètes, bien planquées dans un recoin du jardin. Elles ne sont pas très bonnes. On s’attend à une explosion de sucre et de jus et… c’est fade et un peu farineux. Mais elles sont belles.
Et enfin, le bouquet final, le prix d’excellence, les plus jolies, les meilleures ! J’ai nommé : les ROUGES ! Sucrées à point, juteuses, pas nombreuses mais succulentes. Croquer dedans est un plaisir parfait. Elles n’ont pas fait long feu.
Les musiques auxquelles vous avez échappé : évidemment Les brunes ne comptent pas pour des prunes, des chansons locales par des artistes locaux mais je ne résiste pas à ce petit plaisir bien innocent :