Pas de nostalgie, non plutôt de la spéléologie dans un monde enfoui, aux contours incertains, avec des zones d’ombre et même sombres (un petit S ajouté et le sens s’envole)… d’autres lumineuses. Mais toujours, pour moi s’entend, une grande inquiétude règne sur ce pays sépia.
Et pourtant… voit-on sur cette photo ancienne (1930) et le bonheur du bain de mer et l’appréhension ? Voit-on l’aïeule assise sur le sable avec son chapeau et qui veille sans surveiller ? Et où est le photographe ? Dans l’eau forcément…
Là où il a “pas pied”, peut-être.
Et déjà – si fort – la solitude, peuplée bien sûr, mais la solitude, certes parfois vaincue grâce à la sœur, au frère, à l’amie, aux livres, au chien, mais la solitude. Le rire, oui, les rires, les fous-rires, les rires à s’en étouffer et à ne plus savoir pourquoi l’on rit…
Mais la solitude.
Et les secrets et les mensonges et les hontes… Et l’ennui pour certains, le merveilleux ennui ! J’aime infiniment mon enfance, bariolée, exotique, baroque mais il y a une incroyable mélancolie dans cet amour et – je vous jure – ce n’est pas la nostalgie !
Allez, violettes et jonquilles : enfance des saisons, blé en herbe et le meilleur à venir.
“L’enfant dicte et l’homme écrit” Julien GREEN (Journal)
P.S. : La musique c’est Idylle de Chabrier ; et… ce n’est pas moi sur la photo.
En lisant la dernière ligne… mon commentaire pourra ne pas être validé. Ouf!Au secours mon coeur s’emballe.. Quel plongeon! mon film passe à toute vitesse.
Position ” remonte le temps” Je me souviens. Gardons les moments les plus
merveilleux avec notre “Monette-Mère”. Notre enfance remplie “couleurs, odeurs, grand soleil du sud, orages, voyages, musiques, danses et tant et tant” Que du bonheur! Pardon pour ce message un
brin personnel. Te (vous) lire m’enrichit et me comble
Mais si, Massart, ton commentaire est validé, plutôt deux fois qu’une.
Je te sais “accrochée” à l’enfance : faut dire qu’elle n’est pas banale ! Et que les personnages sont hauts en couleurs.
Mais pas de nostalgie : réjouissons nous qu’elle ait existé, n’est-ce pas ?
De la spéléologie, dis-tu. Parfois on va au fond de l’histoire, on se demande où elle a commencé, où en a été le début…
On attrape un fragment, un fil qui dévidera la pelote des sensations, pour en mettre une à jour, à l’évidence du jour.
J’ai bien regardé la photo, je ne te reconnaissais pas… Puis voilà, gagné ! ce n’est pas toi.
Quelle belle finesse dans ton écriture !
Un mystère de plus, n’est-ce pas ? Pourquoi choisissons-nous ce fil dans le pelote ? Nous choisit-il ? Est-ce lui qui fait sens ?
Et puis les rencontres qui nous construisent ; les pertes qui, si elles ne nous tuent pas, nous font encore grandir.
Merci, Birgit, de ta présence, là.
3ième écoute de l’idylle de Chabrier, ah oui j’aime! (je vais tenter d’écouter l’album grâce à ton “lien”, mais quelle bonne idée cette “musique-par-post”!!)
Voili petit message pour dire que j’aime ce que vous faites (toujours) (tout le temps..et des tempes)
Bien de noter aussi que ça n’est pas toi, malgrès la date (!!!) car y a une ressemblance hein!!?!
xxx
(aussi beaucoup aimé les derniers posts et leurs musiques (avec un ++ pour la chanson de la vigne…. Ce patois c’est de l’occitan non??!… mais je vais aussi écouter l’album!!)
xxx
Mais oui, c’est de la musique pour toi ça, Fée Clochette, elle te ressemble beaucoup.
Et oui aussi pour la ressemblance, tu as l’oeil !
Et dans la chanson du Vigneron , Monsieur Minvielle parle un sabir très spécial dont il a le secret mais c’est vrai qu’il connaît parfaitement l’occitan. Il a -entre autres- travaillé avec
Nougaro et Lubat, pas vraiment des ch’tis !!
Merci de tes visites