Je trie mes photos, enfin je tente. Il y a des moments où mon désordre m’embarrasse. J’essaie pourtant, j’essaie de classer, de ranger. Mais je sais aussi que ce désordre fait surgir parfois des choses oubliées, qui ne sont pas où elles devraient être, là où on irait logiquement les chercher. Du coup, on TOMBE dessus, au détour d’une visite ou d’une recherche d’autre chose (la serendipité, d’après Grozdanovitch – merci Martin).
Alors les trouvailles de ce matin sont de deux ordres : le très grand (clin d’œil à Christine)
Et dans les photos égarées, des petites folies, des fragments, des brisures bleues de Safi d’où naissent des petits animaux, des oiseaux chapeautés :
De là à proclamer » Vive le désordre ! « , il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement.
Pour la zique, c’est par un errement (encore un) total et ravi que j’arrive à la magnifique dame qui chante dans TIMBUKTU. J’étais partie sur les Tambours du Bronx (à cause que mon bureau et mon ordi » c’est le Bronx » ) et puis, j’ai écouté et j’ai été surprise d’avoir tant aimé, c’est quand même bien hard. De là, je suis passée aux magnifiques Tambours du Burundi (vus deux fois en vrai, électrisants) mais las ! que des videos perso de concerts filmés à 358 mètres de la scène, façon flou artistique avec silhouettes passant devant la caméra. Et puis, j’ai pensé au passage superbe du film superbe. Capillotracté, certes mais vrai.
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