Le coucou a fini de chanter. Moi, je suis dans les haïkus jusqu’au cou, mais ils ne me sortent pas encore par les narines et je n’en ai (jamais) par dessus la tête. Mais je suis dedans, comme un poisson dans l’eau.
Alors pour vous quelqu’uns affleurent :
Vent du nord clair et acéré
Attente des tiédeurs
La buse évalue ses chances
Mai 2006
Tôt ce matin,
Appuyé sur sa grâce
Un grand oiseau passe très haut
Mai 2011
En bas, dans le pré
L’eau fait la roue
Mon reflet sursaute.
Avril 2013
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