Avec cette nouvelle catégorie et pour l’anniversaire de naisance de mon fils Thomas, je vous livre un texte commencé il y a cinq ans, un texte en train de s’écrire, un texte qui ne veut pas finir, qui ne finira pas : Après, l’Invisible.
Quelqu’un s’éloigne. Immobile et souriant, il s’en va, déjà porté par une marée de musique. Il ne nous quitte pas : il part et se désintègre.
Nous sommes absents du paysage. Même son silence ne nous parvient plus : il y a qu’il s’est tu.
En tentant d’approcher ces dimensions, j’agrandis le hors-portée, j’élargis la radicale différence entre son état et le nôtre.
La démesure de l’océan me permettra de l’approcher.
Plutôt mourir que la mort, as-tu dit ? Pour moi, ta mort m’embroche. Elle est traversière.
Toute souffrance demande récit.
*§§*
Il y a le livre “Dernières lettres à ma mère”, il est là, toujours une voix chuchotante, et j’ouvre le livre, de temps à autre… Et tes textes, Claire, à n’en pas finir de creuser …ce qui
demeure.
Il pleut toujours dans un petit coin de mon coeur…S’estompent la voix, l’enveloppe charnelle mais jamais l’amour partagée. Notre esprit et notre coeur lui disent à bientôt…