Une Ophélie, ma barque, une pauvre âme de barque chavirée… Elle a pris les couleurs du monde dans laquelle elle gît. Elle veut qu’on l’oublie, elle s’oublierait bien elle-même mais sa carcasse l’encombre.
Les enfants tentent des sauvetages. À marée montante, elle s’emplit à nouveau, prête son flanc pour mieux embarquer l’eau et coule. Il y a peu de fond. Elle repose sur le sable mais vit encore dans nos regards. On l’approche comme on approcherait une dépouille. Elle contient nos regrets, notre inconsolable solitude… Mais nous, nous sommes vivants. Tout meurt. Rien ne meurt. Et la marée commence à descendre puis elle remontera. Comme avant, comme après, comme toujours. Avec ou sans nous.
Bonjour Claire,
Toujours un réel plaisir à te lire…
Amitiés.
Michel.
Vraiment merci, Michel… Des sensibilités en résonnance.
Ah Brahms j’adore mais je connais pas l’oeuvre pour piano. Je m’y mets dès ce soir.
Vous devriez confier la camera au chien qu’on vous voie un peu 🙂
Hi hi, je suis sûre que Django saurait le faire mais il est trop occupé par la pêche aux crabes !
Toute l’opus 39 de Brahms (Valses) est une merveille, enfin, je trouve…
Salut, Alain !
Un futur abri pour les crabes, crevettes, et petites algues… Me revient en mémoire une jolie petite barque blanche sur laquelle nos matelots hardis “Cécile, Thomas, Clarisse, Paul et the billy
voyageaient, oh! pas très loin et ces éclats de rire… Ils étaient les rois du monde. C’est à peu près au même endroit, je pense?
Ouiiiiiiii, la petite barque s’appelait le CLACATO (Clarisse, Capucine, Thomas) mais elle accueillait tous les petits moussaillons. C’est exactement au même endroit. Bisoux salés, la The
Nana