Alors, billet léger, billet mimosa, Mimozart comme disait un petite fille de ma connaissance.
Tiédeur, je ne vous apprends rien… Et pour les plus vieux d’entre nous, une impression que c’est le premier printemps de la vie, comme si les dernières années avaient été « sans ».
Non non, je ne parle pas de météo… Je parle de sensations physiques très délicates, de sens très affinés, d’une douceur particulière qui vient avec l’âge. Ou bien j’ai oublié cette sensibilité qui existait autrefois ?
Mais là, ça bouge, c’est net. Les signes sont probants :
1 : l’écureuil – je dis l’écureuil comme si c’était le même depuis 20 ans. Celui-là, c’est le petit rouquin, Speedy Gonzales, doit peser 4,5 grammes, a le ventre blanc : c’est le plus grand des petits funambule jamais vu ! Veine que les chênes n’aient pas encore mis leurs feuilles : on le voit très bien. (au passage, petite pub pour La Hulotte, la revue qui devrait être remboursée par la Sécu !)
2 : le tulipier, celui du chemin retour du travail. Il a hésité un moment, ira – ira pas ? Pas fou le tulipier, il attendait. Et là en 3 jours, un festival, fait bisquer les flocons, criser les peintres, fait son fier quoi !
3 : Y a pas à dire : rififi dans le petit peuple des oiseaux ! J’sais pas ce qu’ils font – et cela ne nous regarde pas – mais ça gazouille !!
J’ai même vu trois pigeons qui s’aimaient d’amour tendre, O tempora, o mores
Bon, je passe sur les jonquilles, les délicats cognassiers du Japon et autres végétaux en effervescence. Je passe mais quel régal !
Heureusement qu’il est arrivé ! Qui ? Le printemps… Et vous avez vu, presque pile poil dans les temps. Bon, n’oubliez quand même pas d’aller re-voter dimanche. Aux urnes, citoyens !