Encore une histoire pas trop simple ! Les pères sont incertains. Pour quelques enfants, ce sont de grands violoncelles, impressionnants et absents, lointains et craints, d’autant plus présents qu’ils sont innaccessibles, monolithiques ; enfin les pères d’autrefois, sans doute…
Le triangle : tête de l’enfant bras du père
Alors que sa compagne était enceinte, un mien ami disait : “J’attends un enfant” et je me souviens d’avoir trouvé ces mots très jolis et… profonds en plus. Parce que lui aussi attendait, mais à la différence de sa compagne, il ne pouvait devenir père que dans son imaginaire.
Peut-être que le père, c’est celui qui permet qu’on soit trois et non deux. Et le triangle devient triangulation. Je ne sais pas : cette envie de parler du père, des pères me paraît soudain bien étrange. Juste peut-être pour pouvoir voir et montrer ce si joli Caillebotte (ci dessous)
Et les mères, quelle place ont-elles fait
aux pères, elles qui n’ont eu si
longtemps que la maternité comme existence reconnue et ça n’est pas si vieux !!
Alors bien sûr, aucune symétrie dans les rôles parentaux, mais assez de ces mères toute-puissantes, ces inquiétantes mères parfaites qui en excluant le tiers, exercent leur emprise.
Là où j’ai vu des pères, il y avait du jeu avec l’enfant. Ensemble, pères et enfants jouent.
Un père paterne. Voilà.
Saint-Saëns Septuor op. 65