Je ne trouve pas de musique seule par Hélène Tysman alors je mets une video, malheureusement pas une Ballade mais c’est si beau ce qu’ils racontent, Chopin et elle !
C’est pas pour me vanter, mais qu’est-ce que j’avais raison d’être folle de Chopin, il y a si longtemps ! Est-ce le fait d’avoir retrouvé mon piano, celui de ma jeunesse qui me redonne ma sensibilité d’alors ? J’entends à la radio une femme merveilleuse parler de Chopin et le jouer si justement, si finement ; cela m’émeut profondément et je comprends mieux mes émotions anciennes. Ses mots sont en adéquation totale avec ce que je ressens, ce que je ressentais. Tout ce qu’elle dit fait naître des lumières, la même palette inouïe de couleurs.
Cette femme s’appelle Hélène Tysman. Elle évoque si bien le récit contenu dans les Ballades, l’immense mélancolie qui habite tout le discours, le souvenir d’un souvenir, dit-elle ; elle dit encore comme la musique en majeur, réputée être gaie peut être avec Chopin si triste et inversement, comme le mode mineur peut allumer toutes les lumières. Helène Tysman à droite
Aller au delà des idées reçues sur Chopin… Cesser de ne voir en lui qu’un romantique larmoyant, avec ses » gouttes d’eau » et ses épanchements dégoulinants. L’écouter comme on se balade ou comme on se baigne quand on aime l’eau : tous sens aiguisés, abandon parfait, ouverture totale du cœur et de l’esprit et là, on entend TOUT.
Oui, ça raconte et pas n’importe quoi et pas n’importe comment. À l’opposé de la miévrerie. Ça vous emporte à la fois loin et tout près, dans l’intime et l’intériorité. C’est construit ET sensible.
Voilà comment on se balade dans une Ballade.
(Deezer nous joue des tours, je ne sais combien de minutes vous aurez de cette sublime musique, le maximum, j’espère !)