Quand tout heurte, blesse, fait saigner le cœur, une bonne chanson d’amour et ça repart. Je redeviens une toute petite midinette, avec du rose aux joues, sur mon cartable et peut-être dans mon journal intime, un cœur…
Tant qu’à pleurer, que ce soit d’amour même par personne interposée.
Et de belles chansons d’amour, même si ça renifle la guimauve (genre chamallow rose, bien sûr), moi, ça me fait pleurer, même et surtout quand je ne comprends pas les paroles. Mais je sens bien que tout est perdu, qu’en face, ça n’aime plus, ça part, ça quitte, c’est irrémédiable… La fin, la perte.
Qui dira l’émotion, où elle prend au corps, pourquoi les yeux se mouillent (et le nez coule ) ? Hein ? Vous le savez, vous ?
Bien sûr, ça ne marche pas à tous les coups : parfois, on est solide, d’humeur ricaneuse, les défenses bien aiguisées et le beau couplet vous rend plutôt genre gnarff gnarff.
Mais, quand vous vous êtes piqués en cueillant des roses, que vous avez perdu quatre fois vos lunettes et trois fois votre portable (ça, encore…), quand vous avez raté votre recette préférée et que votre meilleur(e) ami(e) ne cesse de vous dire que vraiment, vous avez mauvaise mine, quand les temps et les contretemps se mélangent les pinceaux, alors, écoutez une belle chanson d’amour ! Au moins, vous saurez pourquoi vous pleurez.
Oui, ben voilà, tout remonte, et je me souviens avoir pleuré sur west side story. Faudrait le revoir et tester mon lacrimal. Il y a des chances pour que je fonde encore. Et on serait bien surpris s’il y avait discordance. L’image subliminale de ce qu’on avait ressenti persiste et signe. Et là c’est plutôt pas mal.
Ça s’inscrit juste sous la peau, là où la chair mémorise bien… Et puis les 1ères fois sont d’une puissance d’imprégnation incroyable ! Il y a certaines musiques que je n’aime que dans la version de ” la 1ère fois “. Choc…
Je rigolais (à moitié) en écoutant Aznavour hier dans un de ces vieux tubes mais vraiment à moitié seulement… Désormais, l’on ne nous verra plus ensemble. (Faut dire que ma mère l’adorait, alors ça se mélange un peu)
J’adore ton titre ! Aux larmes, etc…
Pour moi Jonasz, “J’veux pas que tu t’en ailles”… ça me fait pleurer … encore 30 après… après quoi ?
Comment je n’y ai pas pensé ! Moi pareil, même si pitoyable mais quelle douleur ! Rien que d’y penser… (J’aime toujours Jonasz et C’est la nuit est pour moi une des plus belles chansons françaises, voui !)
Trente ans après nos 20 ans ? (alors moi, ça fait 40 !)
Oh Claire ❤
Je te poste dans la minute qui suit une des chansons qui permet aux larmes de s’évader de mes yeux… ☺
Lhasa de Sela (pour les lecteurs non FB) ouvre les vannes de l’émotion. Peu nombreux ceux et celles qui nous autorisent cet abandon. Là, tant de douceur qu’on peut lâcher. Merci.