Poème de 1998 – Vingt ans – Se relire est étrange – Une autre personne a écrit ces mots –
Et pourtant, il y a vingt ans, j’étais sur l’île de Ré – Les ami(e)s présent(e)s s’en souviendront peut-être.
Où êtes-vous ? Comment étions-nous ? Nous aimions déjà la mer.
Nous l’avons toujours aimée – Elle et l’immensité et la densité – La place qu’elle fait au silence et au passé.
S’y retrouvent-ils dans la masse, les souvenirs d’il y a vingt ans ? Ils sont entremêlés dans la houle qui n’a cessé de se mouvoir. S’en moque, la houle !
Poème : Île de Ré in Six petites perdrix suivi de Haïkus – Éditions du Greffier, 2010
Photo de Une : Clarisse Méneret-Massart
Le jeu des vagues, Debussy bien sûr, Abado évidemment.
Sublime… La mer… chères sirènes et filles du vent… Les fantômes et leurs longs fils d’or – cheveux d’Ophélie…
Claire et Clarisse, délicates, ont su les dénouer pour nous les offrir. Merci.
Merci, ma Colette… Tu sens tout cela si bien. Ta présence dans nos vagues est douce.
Je me baigne avec grand délice dans tes écrits-merveilles et photos-tableaux de Myosotis, musique qui te prend-captivante….Je n’en sors jamais indemne tant je suis remuée comme prise dans une houle berçante…
Quelle joie de nous baigner avec toi ! Tu le sais bien : l’océan fut notre grande aire de jeux, jeux de vagues et de bleus comme les yeux de la photographe. Merci d’être passée par là.
Il y a vingt ans nous ne nous connaissions pas et pourtant en te lisant j’ai l’impression que j’étais sur l’île de Ré avec toi.
Etrange non?
Non, pas tant que ça : j’écrivais comme j’écris. Donc, tu me (re)connais. Et puis le temps, tu sais…