6 – La pensée-caillou d’eau
On n’en revient pas de le trouver là : sa place est dans le lit d’un ruisseau ! Il a tout du caillou d’eau. Du coup, la pensée ondule, elle est fraîche et mouvante. On suit son courant. Il est paisible mais ferme. La pensée regarde passer l’eau ; c’est une caresse. Le caillou ne se réchauffe pas dans la main, il reste frais. On le sort de la poche et le regarde : il est brillant, plein de souvenirs de l’eau. Il chantonne ses pensées d’eau. On chantonne avec lui et la rivière aimée se présente vivante. Soudain, nos pieds sont froids. Mais le bonheur ?
Bonjour Claire, ça tombe bien, vois-tu ! je suis à la recherche d’un caillou pour un des panneaux de “Murs de la honte”… Caillou qui symbolisera la résistance palestinienne à l’occupation, alors bien sûr, pas n’importe quel caillou, comme tu peux l’imaginer. Peut-être bien qu’un caillou d’eau ferait l’affaire… Avec tout ce qu’il enferme en lui. Merci pour ce billet rafraîchissant ! Amitiés Claire. Michel
Oui, un caillou d’eau, c’est bien, parce que c’est ” résistant “. Un caillou se souvient aussi, il a une mémoire à lui. Et que l’eau, c’est la vie ! Un caillou qui n’a pas un cœur de pierre… Si tu ne trouves pas, j’ai une collection importante et me ferais un plaisir de t’en proposer un. Mais peut-être est-il mieux qu’un caillou te choisisse ?
Oui Claire, j’attends qu’un caillou me choisisse !!!