Le ciel déverse ses oiseaux
Ses fantômes de feuilles
Ressac de la peine
Sur un grand pan de mur
Jauni par le soleil neuf
Des ombres d’arbres se bagarrent
Janv. 12
Le ciel déverse ses oiseaux
Ses fantômes de feuilles
Ressac de la peine
Sur un grand pan de mur
Jauni par le soleil neuf
Des ombres d’arbres se bagarrent
Janv. 12
Le ciel et la terre n’ont pas bougé. Entre les deux, “un grand pan de mur” et la vie qui s’y projette dans ses ombres d’arbres bavards.
Immobiles, terre, ciel et mur.
Mobiles oiseaux, feuilles, lumière et ces arbres bagarreurs.
On se tient aux premiers, on palpitent avec les autres mais c’est toujours nous, nous et nos ombres.