Et voilà, il suffit de quelques jours décoiffés pour que j’abandonne les écrans et me lance à la recherche des vents aux noms subtils : l’Harmattan et l’Autan, le Suroît et le Sirocco, le Pampero, le Chergui de mon pays, et bien sûr le délicieux Zéphyr.
Des jours de plumes et de porcelaine, exceptées quelques turbulences passagères ou de prodigieux agacements, grincements de dents. Faut dire qu’il n’y a pas que le vent qui nous bouscule ! On entend de ces choses… On n’a qu’à pas écouter mais il faudrait tout éteindre et vivre en ermite et ça, je ne sais pas faire. Pas encore…
Écouter cette musique (merci, l’amie de toujours pour ces découvertes anciennes et toujours présentes, tu te reconnaîtras bien sûr, Albi et Le Combat de Tancrède, hein ?), jouir de cette joie pas si simple. Je ne sais pas si la joie est simple.
Monteverdi Zefiro torna…, j’espère que le lien marche !
Et chaque soir, avant et pour s’endormir, chercher une harmonie, la belle image ou le beau son du jour. Tenter de passer outre les colères et ceux qui les provoquent, leur souffler dessus comme sur la fleur de pissenlit ; se souvenir alors du vieux dictionnaire de l’enfance qui vous accompagne encore et dont la devise est ” Je sème à tous vents “. Et que s’en aillent alors dans le vent de votre choix toutes les petites esquilles plantées dans la tête.
Restera la musique.