Aimer, c’est ce à quoi s’occupent ceux qui n’ont pas peur. Davide RONDONI – Un bonheur dur – Cheyne Éditeur, 2005
(Ça, ça me déchire ↑ )
On se dit, oui, qu’on doit y aller… mais aller où ? Aller au-delà de soi, de son petit confort tristounet. Y aller à fond, dans la démesure, dans un grand truc dément. Pas pour épater la galerie, non. Ni soi-même, quoique…
Envoyer valdinguer la “novembrerie” générale, les chocolats de Noël qui déjà chassent les citrouilles. Repeindre en turquoise et émeraude, en framboise et cerise les murs des pensées.
Faire une espèce de pirouette fantastique, comme un rêve de vol plané, de ces rêves dont on émerge persuadé, l’espace d’un instant, qu’on sait le faire. Quoi, je vole ?
Oui, tenter le double saut per arrière suivi d’un salto et d’un triple shuffle croisé et hop ! V’là le travail !
De quoi chambouler la route tracée, la consteller de brillants, la rendre “Grand huit” !
Allez, même pas cap’ ! Sinon, ça va être dur, avant les “Fêtes” pendant et après.
Je n’ai pas l’habitude de citer Kant – que je fréquente peu – mais après la lecture du merveilleux Kant et la petite robe rouge de Lamia Berrada-Berca * et avec elle, j’ose dire : Sapere aude = ose savoir. (Et si tu ne sais pas, apprends, apprends à oser.)
*La Cheminante, 2011
Quand j’avais 20 ans (c’est-à-dire il y a longtemps) avec une amie notre leitmotiv était “mais on doit tout oser puisque…” en changeant à chaque fois nos raisons d’oser suivant les
circonstances, les envies, les amours, les peurs, etc. Oser, passer outre, essayer, tenter, rester curieux. Hier, assisté à un concert de Graeme Allwright (88 ans), il ose toujours et chante
Suzanne de manière encore plus émouvante
https://www.youtube.com/watch?v=fdcgas4OSZ4
On peut oser quand on est vieux si le cœur a 20 ans… surtout Graeme Allwright. Ou bien parce qu’enfin, on s’autorise à être libre ! C’est si dur à 20 ans : il faut s’encourager ou être
inconscient, avoir peur et y aller quand même.
Tant qu’à faire, qu’il y ait des étincelles, hein ?
Oser un peu d’inconfort quotidien, ça aide aussi.
Chemine, chemine , bise
L’audace de l’inconfort, se mettre bancale, faire des pas de traviolle ? Faudra que j’essaie…
Tous et toutes, nous cheminons… Chemins empierrés ou sabloneux, durs ou doux, les deux souvent.
Waouh ! Ca swingue chez toi….
https://www.youtube.com/watch?v=IGraD000210
Yeeees, ça ” novembre ” pas du tout même si parfois, quand même. Enfin, c’est une lutte, on sait bien, mais la Rita, elle est sublime et ça donne des ailes aux pattes.
Il pleut des bises… (pour paraphraser une grande poétesse, hihihihi)