À peine pouvoir allumer l’ordinateur : chauffe et fait du bruit.
Seule musique à écouter : de l’eau qui coule.
Seule image à voir :

Ou peut-être un truc profondément tartignolle à la télé, oui, la télé ! En mangeant une glace.
Abyssalement happée par le rien qui envahit tout.
Je vous écris du prochain orage, ardemment (rien que le mot donne chaud) désiré. D’ici là, survivre sous le ventilateur en lisant l’ennui. Pardon pour cet excès de vide.
J’éteins l’ordinateur : il aspire au silence.
Je ne sais pas si cette musique est rafraîchissante, elle dit que “ça” existe, et on a aurait envie de la sentir courir sur les pieds, cette eau claire, (forcément claire, hein !) et dire :
“Ohhhh ! c’est glacé et c’est super bon !”
Bon allez, je retourne finir ma glace.
Un peu ” zen relaxation” ma musique… J’avais une vraie chouette musique qui allait avec un de mes films de ruisseau mais la machine m’a résisté.
Bises fraîches, fraîches et libellules.
Recette pour fuir la chaleur: écouter Bach en Fontfroide (suites pour violoncelle) en lisant La glace noire de Michael Connolly, puis regarder L’Heure du loup (moment où la nuit fait place à
l’aube – généralement un peu moins chaude surtout vers là-haut au Nord) d’Ingmar Bergman en buvant un Smooooothie frais banane-fraise.
Ou aller re-re-voir La Grande Bellezza au Jean Eustache (climatisé)…
L’est pas belle la vie !
Que de jolies propositions ! Rafraîchie rien qu’à les lire…
Ice tea au menu… Suis au fond, envahie par une paresse désabusée. M’ennuie mortellement avec Moira de Green.
Je rêve d’une soirée avec petit pull obligatoire !