On a tout dit sur Elle, sur La Ville. Moi, provinciale et fière de l’être, j’y éprouve toujours le vertige des lieux, des couleurs, des lumières, des rencontres !
J’y allais pour une pièce de théâtre avec – et grâce à – une amie. Choc total de cette rencontre avec Mireille Havet (lien ci-après) :
http://www.journal-laterrasse.fr/je-serai-abracadabrante-jusquau-bout-2/
J’encourage les parisiens et les provinciaux qui peuvent aller à Paris avant le 29 octobre à se précipiter à La Maison de l’Arbre à Montreuil. Le Monde entier vous tire par le milieu du ventre, écrivait-elle à 20 ans !
Mais mon penchant pour les arbres et les jardins (et donc les oiseaux) trouve à se satisfaire, à Paris. Aux Tuileries, par exemple, Hippomène et Atalante (merci, l’ami érudit qui m’a fait découvrir l’histoire assez marrante finalement) ont bien du mal à courir avec un corbeau sur la main :
Heureusement, l’ami étourneau, pas si tête en l’air que ça, les encourage et… que le (ou la) meilleure gagne !
Voyez, où que je sois, les bestioles sont présentes et ça me rassure, même si ce sont des corbeaux. Les étourneaux sont très beaux et font tout ce qu’ils veulent avec leur chant, même encourager les coureurs en pierre !
Évidemment, bien d’autres choses vues, entendues, vécues à Paris… Pour d’autres billets.
Mais vraiment, Mireille Havet, Abracadabante jusqu’au bout, quelle rencontre !
Donc, devoirs de vacances : lire tout ce qu’on peut sur Mireille Havet, (re)lire l’histoire d’Hippomène et Atalante, où l’on apprend – quelle surprise ! – que les garçons trichent, écouter le chant des étourneaux et toujours, toujours, se promener yeux et oreilles écarquillés.
P.S. : merci à mes pourvoyeurs d’émerveillement.
P.P.S. : je reposte ce billet pour cause de rajout de musique
C’est vrai que les Tuileries, c’est un beau jardin avec de belles statues que les oiseaux apprécient (mais tout le monde n’apprécie pas toutes les statues…). Mais enfin, heureux les bordelais,
qui pouvez autant que vous le voulez, vous repaître, en contre-plongée,de la vue sur le fessier sublime de la vigne reconnaissante des bienfaits d’Alexis Millardet (au jardin public, tout près du
muséum, pour ceux ou celles qui l’ignoreraient).
Et tout le monde n’apprécit pas TOUS les oiseaux (j’en connais deux qui détestent les pigeons)… Quant à la belle jeune femme-vigne, expliquons – vous vous le savez, bien sûr ! – qu’elle
remercie Alexis Millardet d’avoir inventé la bouillie bordelaise, ce qui n’est pas rien ! Tous au Jardin Public !