Hier, jour de veine : rencontré des artistes, des vrais, des grands.
http://www.youtube.com/watch?v=kbrUnP5dcrQ
Et puis, elle, la grande dame, avec sa voix à vous étreindre, une chanson qui parle du temps. Je vous propose la version avec les paroles parce qu’il y a de quoi faire ! Les images ne sont pas terribles (je ne les ai pas toutes comprises) mais on voit Nina, parfois et c’est beau !
Plus là, la Nina ? Depuis 10 ans ? M’étonnerait ! Mais où va le temps ?
Et enfin, un film ! Un truc dingue, déjanté comme il faut, illustrée par une B.O. folle et chouette- Talking Heads – avec entre autres un Sean Penn gothique-déprimé et une Frances McDormand femme-pompier hilarante (comme toujours) ! Je ne raconte pas. Je dis juste que c’est du réalisateur Paolo Sorrentino, celui qui m’a déjà fait délirer (billet de juin 2013 – La Grande beauté ou triste dolce vita) avec sa Grande Belleza. Penchez-vous sur ce film :
This must be the place, ça fait voyager dans le temps et l’espace.
Non, les paroles en anglais me vont très bien, je ne comprends rien c’est tout 😉
Une autre différence entre les filles et les garçons, vous avez une vision “centrale” et
nous une “périphérique”. Ce qui explique que vous voyez très bien la plaque de beurre au milieu du frigo, et nous plutôt les canettes de bière sur le côté.
Ca (oups le ç majuscule, pour une autre fois) s’explique par notre préhistoire, les femmes surveillent le feu – centre, et les hommes
chassent – il faut regarder partout pour ne pas se faire surprendre par les méchants prédateurs. Bon, peut-être 😉
Je suis très impressionnée et convaincue par tes explications. En plus tes exemples sont remarquablement choisis et la mise en pesrpsective historique est vraiment satisfaisante. Ne pas se faire
surprendre et… prédater soi-même. Merci, ça me va.
Pour les paroles en anglais, t’exagères ! Même moi, je comprends !
Concernant Nina Simone, étant du genre “garçon” (pas elle, moi !), donc mono-tâche, j’ai du mal à écouter et à lire en même temps !
Je ne regarde pas, je préfère jouir de cette voix chaude, ronde et douce, j’ose maternelle.
Ah que j’aime l’idée que les garçons (même très fûtés comme toi) sont mono-tâches ! En plus, je l’ai vérifié : c’est complètement vrai. Je pensais que les paroles étant en anglais, cela t’aurait
énervé. Mais ÉCOUTER, rien de mieux, t’as raison.