Couverture de la 1ère partition de La Mer de Claude Debussy
En mars 2013, j’écrivais déjà sur La Grande Vague… Et j’illustrais musicalement avec un extrait de La Mer de Debussy, Dialogue de la mer et du vent. Aujourd’hui – et ce sera mon hommage à Pierre Boulez – ce sont les Jeux de vagues qui vont nous accompagner.
Et vous allez comprendre les jeux avec les déviations de la vague, ses variations, ses divagations. Ceci d’abord :
Première variation : Bien sûr qu’Hergé la connaissait, cette Grande Vague ! Il ne manque que le Mont Fuji. Certes, elle est inversée mais le frêle esquif avec ses occupants terrifiés y figure quand même. Mais non, Milou, on va s’en sortir !
Deuxième Variation :

La Grande Vague engloutit la maison de Camberwell Road où l’artiste la fait déferler. Le Mont Fuji a même le droit a sa petite forêt. Mais curieusement, elle n’est pas menaçante, elle enrobe la maison, elle la caresse presque.
Troisième et dernière variation – ma préférée :

“C’est une vieille recette japonaise”.
Quand je dis Vague, je ne suis pas la seule. D’autres variations à suivre. Motif, leitmotiv déclinable à l’infini : Je ne puis m’empêcher de te chanter, mille fois mille, mille fois, ô vague,
fiancée fugitive de l’océan : vénus verte, élancée, tu hisses ta cloche, et de là-haut,
tu laisses tomber des lys […] Pablo Neruda – Oda a la ola (Ode à la vague)
Très chouette … Tintin et tout. Le dessin “old Japanese recipe” m’a vraiment plu !
Ça fait plusieurs fois que “tu envoies du Tintin”.
Je pense qu’un jour, je vais repartir dans la collection, j’en ai mais ils sont dans un triste état.
PS : C puis Alt+128 = Ç … ouf.
Je voulais te dédier ce billet. Je le fais maintenant, entre nous. Où ça que j’ai déjà envoyé du Tintin ???
Il y a d’autres variations sur la Vague, tu y auras droit.
Et le Ç, moi, c’est juste Crtl+Alt+c et hop tralala, ça l’fait ! Tiens, regarde Ç Ç Ç
Je crois bien que c’est toi qui m’a envoyé un album BD sur internet, album dont je tairai en partie le nom (B. E. S. pour LES NULS) avec des illustrations extraites de l’album Tintin Au Pays de l’Or Noir.
Crtl+Alt+c ne fonctionne pas sur mon PC.
PS : on ne reçoit pas d’avertissement lorsqu’il y a une réponse à un post.
Ah voui, c’est vrai… Je reste un peu scotchée à ma découverte de ces albums : je t’en rappellerai le lieu et le temps quand on se verra. Après, Thomas adorait ça et on les lisait ensemble.
Et zut pour le ÇÇÇÇÇÇ inopérant sur ton biniou.
Je transmets à mon administrateur en chef ta remarque sur l’avertissement de la réponse.
Tintinabulement à toi.
“Le dessin « old Japanese recipe » m’a vraiment plu !” Moi aussi!
), excellent dosage de sérieux dans le drôle.
Je ne connaissais pas l’artiste (un autre exemple ici :
Pour revenir avec/à la vague du Maître : avec ses griffes acérées, l’essentiel est dit. Fait juste son boulot d’Artiste, quoi?..
Oui, ces deux vieilles anglaises sont parfaites ! Leur omelette à la Hokusaï m’a enchantée. Le monsieur dessinait dans Punch, très vieux journal satirique anglais aujourd’hui disparu.
On savait rire férocement à l’époque et les anglais ont un talent particulier pour ça.
Oui ce n’est pas de la moquerie.fr, juste du punk dans le costume trois scènes ( moi, ce que je dois, ce qui est mieux).
Ah les vagues!, celles qui nous roulaient assis à cheval sur une bouée ( chambre à air de Junker) à Mazagan -El Djadida-…
Au large d’Urrugne, nous avons nous aussi notre vague “Belharra”, elle déferle rarement et guettée par les surfeurs chevronnés, elle est impressionnante, un monstre comme une montagne d’eau …
La mer, cette mer là, avec ses rouleaux géants (pour moi), son sable, son immensité : oui, je l’ai dans le cœur. Je crois que ce sont les souvenirs les plus pleins, les plus denses de mon enfance, ces heures dans l’eau. Paradis.