Un temps d’entre-deux, un temps où l’on flotte encore un peu, partagés entre l’être-là et l’autre espace, celui qu’on vient de quitter, celui des visages amis, nouveaux et anciens, des musiques entendues ensemble, des mots partagés, dans une persistance rétinienne et auditive… Un temps où les temps forts, passés et parfaits font retour comme des vagues ; un temps où l’on n’est plus là-bas et pas encore tout à fait ici.
Dans le port, à Fécamp
Atterrir un peu maladroitement, emportés par l’élan comme font les pies.
Et pourtant, ici tout est comme avant. On devrait tout retrouver d’emblée mais ce territoire stable et inchangé déroute. C’est qu’on n’est plus tout à fait semblable. On est nanti d’autre chose, riche d’Autre(s). Presque double, doublement heureux : heureux d’être ici, heureux d’avoir vécu un peu de là-bas.
Et c’est ainsi que les voyages forment et déforment, ouvrent et ferment des parenthèses, parenthèses qui sont la vie même. Se poser dans les mains des figuiers :
Eysines Parc des Trois Ruches 24 avril
Aquitaine, 26° : aller à l’Océan. Plouf !
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