Pour le choix musical – Deep South Suite, Duke Ellington – voir plus bas
Un livre à lire maintenant, là, tout de suite : à l’affût des petits secrets cachés derrière la surface mystérieuse du monde, Réda est un promeneur, pas un voyageur même s’il voyage ; et notre promeneur ne rêve pas, il observe, rencontre, accroche les uns aux autres ses souvenirs touffus, comme les wagons de ce train qu’il aime tant. Un train de collisions émues et de sensations précises. Il aime aussi la bicyclette.
Le promeneur possède cet avantage d’interrompre aisément sa route où et quand il veut. Un bouquet de pins, une clairière entrevue, le rebord d’une fontaine lui suggèrent irrésistiblement la volupté de s’asseoir ou de s’allonger contre le doux corps spirituel qu’un livre enferme et qui va l’envelopper, avec l’œil glissant vers la fin du chapitre. *1
J’avais depuis longtemps commencé un prochain billet qui parlerait de la musique de trois immenses jazzmen et puis, comme souvent dans les promenades, je rencontre sous la plume de Réda l’un des trois et c’est un tel télescopage que je ne peux que vous le livrer ; c’est dans le chapitre Steaming’ with Duke :
Trois choses importantes : 1 – Merci Martin pour cette clef des champs
2 – Admirez le petit Corot en 1ère de couv. de L’Herbe des talus
3 – Pardonnez la mise en page chaotique de ce billet
*1 : Recommandations aux promeneurs, Gallimard, 1988