
Des gens se rassemblent en cortège et défilent en faisant bruit et musique, protestant et/ou se moquant surtout à propos de (re)mariages jugés de mauvais goût. Exemples : une jeune veuve se remarie après seulement 15 jours de deuil : CHARIVARI ! Un vieil homme épouse une jeunesse : CHARIVARI ! Plus tard, le charivari sera plus politique et servira à dénoncer en narguant les pouvoirs politiques, religieux et judiciaires, ce qui leur paraît répréhensible. Ces protestations sont surtout bruyantes d’ailleurs puisque les instruments utilisés sont des objets détournés de leur usage traditionnel : casseroles et autre batterie de cuisine, crécelles pour une ” contre-musique “, donc pour un contre-pouvoir, opposée aux musiques religieuses et à l’harmonie.
Le terme désigne aussi bien le défilé lui-même que le bruit généré par la foule, le tapage et le désordre ! Parade pour une parodie ! Tohu-bohu chaotique. Brouhaha.
Peut-être avons-nous tous besoin de nous faire du bruit pour évacuer le charivari intérieur et extérieur, rendre audibles angoisses et tourments.
Nouveau verbe à mon vocabulaire : ça va charivarier !
P.S. : pas moyen de faire paraître le billet sans le surlignage blanc : encore un coup de Cher Ivary !
Dommage ce blanc ! Cela m’est déjà arrivé, et j’ai tout recommencé, le seul moyen trouvé ! Mais alors quel charivari intérieur, tu ne peux pas savoir !
On peut donc dire qu’une manifestation est alors de l’ordre du “charivari”, du “charivari” nécessaire, salutaire et démocratique.
Bonne école de “lâcher prise “, les trucs qui énervent et viennent renforcer le charivari de l’exaspération !!!
Oui j’avais pensé à certaines manifs avec casseroles et vacarme ! CHARIVARI ! Le bruit comme exutoire de la colère !