Il en existe quelques unes, de ces petites musiques ; à l’inverse du mot et de l’air que l’on cherche, ceux qui vous filent entre les neurones, viennnent sur le bout de la langue et repartent en vous narguant, celui-là vous harcèle. On parle de ” ver de l’oreille “.
Que siffle Titi ? Il court il court le furet ?
On l’a dans la tête, on dit qu’il y trotte, le p’tit air entêtant, et c’est aussi en tétant parce qu’il y a quelque chose de régressif dans l’histoire ; nos p’tits airs prennent l’allure de comptines, on se sent comme l’enfant qui chantonne à n’en plus finir Pomme de reinette et pomme d’api, tapis tapis rouououge… À voir aussi avec le temps puisque la rotation en boucle signe quelque chose qui ne veut pas s’arrêter, encore encore…
Parfois, on se réveille le matin, il est déjà là, tapi, il attendait son heure, il vous saute dessus : il ne vous lâchera pas ; il vient de la nuit et des rêves.
Au moment où j’écris, ce sont les Trois petites notes qui m’envahissent, du “qui ne veut pas finir “. Et voilà, c’est malin, je l’ai dans la tête maintenant !