La mémoire de l’eau

Comme d’habitude, je pars au quart de tour, je fabule, j’invente, je raconte, bref : je poétise. Comment est-ce possible autrement quand on entend  » mémoire de l’eau  » et que l’on est, comme moi, extrêmement ignorant de toutes les choses scientifiques ? La science est parfois infiniement poétique, mais elle ne le sait pas.

 En bref,  » la mémoire de l’eau «  est une affaire complexe de  » haute dissolution « , d’activité biologique, d’expériences complexes et impossibles à reproduire, de tricherie, enfin du rififi dans le Landerneau scientifique !

Mais bien sûr, quand j’ai entendu parler de la mémoire de l’eau, c’est tout autre chose que j’ai perçu : l’eau se souvient.

cerf-nageant.jpgL’eau se souvient des cerfs et des biches qu’elle a vu nager, de toutes les libellules qui l’ont effleurée… Elle se souvient des bains d’enfants, des ablutions matinales, des baleines qui chantent… Elle se souvient des peintres qui la regardent, des corps qu’elle accueille, des voiliers qui la ponctuent.

PICT0064.jpg

Elle est la mémoire originelle du monde, immense et intangible. Dans son souvenir d’eau, il y a tout. Depuis le début et jusqu’à la fin puisque nous venons d’elle, singulièrement et universellement.bestiole.jpg Vous l’aurez compris,  » la mémoire de l’eau  » me rend très lyrique.

Pour la musique  : j’enrage !! Mon idée, c’était Jean-Sébastien BACH, alors écoutez à fond aussi, façon Tambours du Burundi, le Magnificat ou le mouvement astral d’un concerto brandebourgeois !

Merci à Warren pour son évocation de promenade en bateau si pleine de merveilles !

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