Comme d’habitude, je pars au quart de tour, je fabule, j’invente, je raconte, bref : je poétise. Comment est-ce possible autrement quand on entend ” mémoire de l’eau ” et que l’on est, comme moi, extrêmement ignorant de toutes les choses scientifiques ? La science est parfois infiniement poétique, mais elle ne le sait pas.
En bref, ” la mémoire de l’eau “ est une affaire complexe de ” haute dissolution “, d’activité biologique, d’expériences complexes et impossibles à reproduire, de tricherie, enfin du rififi dans le Landerneau scientifique !
Mais bien sûr, quand j’ai entendu parler de la mémoire de l’eau, c’est tout autre chose que j’ai perçu : l’eau se souvient.
L’eau se souvient des cerfs et des biches qu’elle a vu nager, de toutes les libellules qui l’ont effleurée… Elle se souvient des bains d’enfants, des ablutions matinales, des baleines qui chantent… Elle se souvient des peintres qui la regardent, des corps qu’elle accueille, des voiliers qui la ponctuent.
Elle est la mémoire originelle du monde, immense et intangible. Dans son souvenir d’eau, il y a tout. Depuis le début et jusqu’à la fin puisque nous venons d’elle, singulièrement et universellement. Vous l’aurez compris, ” la mémoire de l’eau ” me rend très lyrique.
Pour la musique : j’enrage !! Mon idée, c’était Jean-Sébastien BACH, alors écoutez à fond aussi, façon Tambours du Burundi, le Magnificat ou le mouvement astral d’un concerto brandebourgeois !
Merci à Warren pour son évocation de promenade en bateau si pleine de merveilles !
“Elle est la mémoire originelle du monde immense et intangible”
Elle est notre premier berceau et nous aussi je pense que nous gardons en mémoire ce lieu originel. Dès que des flaques d’eau se présentent, pourquoi un petit enfant saute à pieds joints dedans?
L’eau est comme un miroir et oui! encore une histoire de miroir. Elle reflète et chatoie, libellules jolies demoiselles, joncs, arbres ou les gros nuages d’orage,un vol en V d’oies sauvages…
Que m’ importe sa composition, je préfère me laisser porter par son mystère.
Allez dac, on reprise le tissu du monde, et on fait des dessins inédits…
J’ai fait un article sur ton livre et internet s’est déconnecté, donc le texte est parti dans les étoiles. J’ai pas aimé… Je vais refaire, oui, oui.
Belle journée à toi, Claire.
Très beau texte sur cette mémoire de l’eau. Ne parle-t-on pas aussi de la mémoire des arbres ? Est-ce la même ? Comme toi, je poétise et parfois n’ai envie que de m’en tenir là.
A mon avis, la mémoire de l’eau est comme une espèce de voie lactée… Celle des arbres serait plus compacte et verticale. Qu’en penses-tu ? Refaisons le monde ou appréhendons le comme il nous
chante, et ça chante et enchante. Nous sommes dans le vrai, nous aussi, nous encore plus !