J’avais très envie de parler du livre de Barbara Cassin (merci ma passeuse) Le bonheur, sa dent douce à la mort. Sous-titre : Autobiographie philosophique. Et puis, c’est trop compliqué. Je risque de m’éparpiller façon puzzle comme elle le fait elle-même par moments. Donc, c’est un livre passionnant, touffu, touchant mais je ne sais en parler. Lisez des critiques, lisez le, faites vous votre idée. Les miennes sont confuses.
Il fallait aussi dire quelque chose d‘Impossible de Erri De Luca
« Le magistrat qui m’interroge a la moitié de mon âge. Il ne sait rien des montagnes et des histoires des années révolutionnaires. Je devrais être celui qui l’interroge », écrit De Luca.
De cet interrogatoire qui tourne au dialogue. Deux hommes, un magistrat et un septuagénaire soupçonné d’avoir tué un ancien compagnon de lutte qui l’a trahi.
Il est accusé ” d’incitation au sabotage ” lors de l’affaire de la ligne à Grande vitesse Lyon -Turin ; le verdict est prononcé le 19 octobre 2015 : le parquet ayant demandé 8 mois de prison ferme, il est finalement relaxé. En écrivant Impossible, De Luca doit se souvenir de ce procès.
On parle encore d’Impossible ! Et si c’est Fatou Diome qui le dit…
Impossible de grandir, dit-elle. Et pourtant, elle est grande Fatou-Salie !
Elle chevauche les mots et les images, elle saute comme une chèvre les années, les mers, elle concocte dans ses chaudrons de sorcière du langage d’étranges visions.
Je m’appelle Salie, les rétines brûlées à scruter la vie, je voudrais m’endormir, mais je ne peux m’empêcher d’écouter les anges qui chuchotent la nuit et me réclament leur vie d’antan.
Deux êtres dans le même corps : l’adulte diurne qui est en adéquation avec l’environnement de son pays d’accueil et la gamine nocturne, La Petite, qui remue les couteaux et les pinceaux, qui attise la mémoire, qui réclame des éclaircissements, des mises au point, qui fait la mouche du coche !
C’est flamboyant, une colère de mots, douceur de miel et dureté de sel mêlées.
Et puis, je ne peux terminer ce billet sans évoquer la nouvelle maison d’édition Aux Cailloux des chemins, et dans la collection Poésie, Stéphane Bernard et son Combattant varié : magnifique ! Plus de place pour les citations. Allez sur leur site : vous y ferez de belles rencontres.
La dernière trouvaille de mon camarade-mari : merci à lui.
Très chouette musique ! Ton camarade-mari a bon goût (je le savais déjà).
Partage cet avis, Denis.
Et ce goût !?
Go Black Pumas!
Merci Christian!
Merci Claire pour les anges qui chuchotent la nuit et réclament leur vie d’antan!
Oui, très très chouette musique. Elle a bien plu à mon frère Denis aussi !
Et je viens de commencer ” Cent ans ” de Herbjorg Wassmo que j’espère lire en cent heures ! Car d’autres m’attendent.
” Ne m’offrez pas de livre : j’en ai déjà un ” !
Les Cailloux te remercient ma Claire, ils poursuivent leur chemin très bientôt… (Je ne t’oublie pas, mais je suis lente, lente…)
Que les Chemins soient plein de cailloux ! Je ne crois pas que tu sois lente ; tu es très occupée et peut-être prends-tu le temps, maintenant, enfin !
Quelle trouvaille ! Toute la musique que j’aime… Une petite cerise sur le gâteau (c’est comme ça qu’on dit ?) “L’Oeil du livre” merci à toi Claire .
Oh qu’il est bien ton ” Œil du livre “, si élégant et dansant ! Merci mille fois, Michel!
Oui, nous aimons aussi complètement cette musique : nous avons eu l’impression de retrouver un temps béni.
Les Tempes, c’est fait pour aimer ce que l’on veut connaître, et se reconnaître. En mieux bien sûr ☺️. Merci !
Les Tempes sont multiples et, sans nous prendre la tête, soyons contents de partager !
Merci, mon très cher administrateur et néanmoins ami.
Belle découverte, ces Black Pumas, il y a un son Louisiane, et puis non, bref j’aime. Merci !
Ah oui ! Christian est assez content de sa trouvaille d’autant qu’apparemment il n’est pas le seul !
Ca sonne… comme on veut l’entendre !
Je transmets.