Vu et revu ça cent fois, c’est fascinant ! Une abstraite chorégraphie, des dessins mystérieux. Une apparente incohérence pour une cohésion parfaite. Tout de suite pensé à un immense orchestre qui doit tout à la fois jouer ensemble et ne pas se cogner, les uns à côté des autres, pas la même partoche mais ensemble. Comme nous tous.
Ce qui se passe derrière les yeux fermés des musiciens, dans l’entrelacs de leurs sons. Le jeune Joshua Bell (violon) à l’écoute de la poussée interne, le magnifique Hemming Kraggerud (violon), la Martha Argerich (piano, of course), impérieuse, impériale, sa tignasse semblable à celle de son compère Mischa Maïsky (violoncelle), Yuri Bashmet à l’alto si concentré. Tous si intérieurs et offerts.
C’est magnifique parce que c’est inutile.
Les étourneaux, les étourneaux, bien sûr… Et puis ils font dans le mouvement de masse. N’empêche, un ballet de 3 chauve-souris, c’est autre chose. Mais ce sera pour le printemps. En attendant
je vous souhaite une bonne hibernation.
Grancapo ! Où donc étiez-vous passé ? Fallait un ballet d’étourneaux pour vous faire sortir de votre grenier ! Hibernons, hibernons… Bientôt déjà janvier s’approche, le reste suivra,
comme d’habitude. Enfin, on espère.
oui, je t’y ferai penser, j’oublierai pas. Sur mon tout petit engin, tes dernières phrases m’avaient échappé. Elles sont pourtant celles qui portant ton billet. Magnifiques.
Merci, bella. Me semblait bien qu’il te manquait un bout. Pas ton genre de passer à côté des mots qui vont bien ensemble.
“Ensemble” est un très beau mot. Là ce n’est pas “la foule”, effrayante, une force brutale. Non, c’est une création, l’air de rien, dans l’air de rien. Comme un orchestre, tu dis (on reconnaît là
ton sens musical), et on ne sait pas où se trouve le meneur du jeu. Ca pourrait être une danse aussi, tout à la fois très harmonieuse et dissonante par le changement des figures surprenantes et
mystérieuses. Une merveille quoi !
Oui, une danse, donnée à voir et si mystérieuse ! Sont fous, ces zoziaux !
P.S. : “de mon temps”, il y avait une chanson qui disait “seuls, ensemble, plus on est loin plus on se ressemble” je l’aimais bien. Je te la chanterai quand on se verra.