Où que j’aille, j’en rencontre ! Et j’ai l’immodestie de penser qu’ils viennent vers moi. En fait, c’est moi qui vais vers eux. Parfois, ils se laissent approcher. Même lorsque j’en ai peur – et cela m’arrive – je suis fascinée. ANIMAUX = êtres vivants.
(à droite, grosse couleuvre qu’on ne voit pas très bien mais… et dessous le petit charteux chic de Mérignac, l’écureuil de Montréal, la mante dite religieuse rapportée d’une ballade dans un vêtement, la coquette coccinelle)
Et je dis rencontre.
Parce que c’est le sauvage ou
l’inconnu
avec qui communiquer se fera sans mots avec des gestes très calmes ou un petit bruit, sifflement, claquement de langue, pour attirer doucement l’attention, ou bien rien du tout, collision muette, regards croisés.
Ou pas de communication… Mais, parfois on s’est vus, c’est sûr.
Et elles sont si nombreuses dans mes souvenirs, les bêtes, certaines si précisément, traces, dessins d’une tête ou d’une patte en calligraphie dans l’œil, élégance d’une démarche, dentelle d’une aile, forme de l’écaille ou couleur d’un museau.
Je suis riche d’un bestiaire inouï.
D’une arche de Noé gigantesque.
Comblée de leur existence.
En amitié avec toutes.
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