J’ai beaucoup cherché pour mettre uniquement la musique de L’air du froid (Purcell / King Arthur) : n’ai pas trouvé. Donc, video de Klaus Nomi
Ben voilà : bien fait ! Fallait pas s’y croire ! On le sait bien pourtant que février est court et/mais méchant, qu’on ne l’aime bien que parce qu’il ne dure que 28 jours (Mince ! Est-on bissextile, cette année ?) et nous approche du renouveau.
Ce matin, un verdier est resté un long moment sur le balcon – heureusement Madame Chat était dedans, pas folle, au chaud la minette – et a picoré en pioupioutant tout ce qui lui tombait sous le bec.
J’ignore comment le tulipier (photographié le 30 janvier) va vivre le gel. L’était tout guilleret et pimpant, l’arbre. Fièrement, il arborait ses pompons roses… J’en parle à l’imparfait alors qu’il va peut-être faire preuve d’une belle résistance. C’est mon souhait : rendez-vous dans une semaine.
Dans la forêt, plus de prudence : plus lente, elle voit venir et ne s’impatiente pas. Ça dort encore. C’est silencieux et dans le repos de l’attente. Une bonne vieille stoïque, la forêt.
Bon, ça vient, la neige ? Un hiver sans neige, c’est un baiser sans moustache.
Si ça doit vous consoler (?), il fait -40° à Oulan Bator, vous savez la ville la plus exotique pour moi avec Zanzibar. Tiens, combien fait-il à Zanzibar ?
Merci Warren – on peut s’entraîner avec Klaus pour un karaoké afin de se réchauffer !
Les paroles pour tout le monde. Je ne bouge pas aujourd’hui, j’écoute Nomi!
from Henry Purcell’s opera of King Arthur
Lyrics to Cold Song :
What Power art thou,
Who from below,
Hast made me rise,
Unwillingly and slow,
From beds of everlasting snow!
See’st thou not how stiff,
And wondrous old,
Far unfit to bear the bitter cold.
I can scarcely move,
Or draw my breath,
I can scarcely move,
Or draw my breath.
Let me, let me,
Let me, let me,
Freeze again…
Let me, let me,
Freeze again to death!
What Power art thou,
Who from below,
Hast made me rise,
Unwillingly and slow,
From beds of everlasting snow!
See’st thou not how stiff,
And wondrous old,
Far unfit to bear the bitter cold.
I can scarcely move,
Or draw my breath,
I can scarcely move,
Or draw my breath.
Let me, let me,
Let me, let me,
Freeze again…
Let me, let me,
Freeze again to death!
Que c’est beau, ces mots du Génie du froid ! Merci Warren.
Il y avait d’autres interprétations de cet air mais j’ai un attachement particulier pour celle de Klaus Nomi. Je crois que c’est le premier à l’avoir chanté en voix de tête (c’est écrit pour une
voix basse) et je trouve que ça donne une fragilité et une émotion très particulières.
Nous, on va freeze to the spring.
La Mongolie ! ça me rappelle un superbe film. Je t’en dirai le titre plus tard, pour le moment il est passé de l’autre côté de ma tête, je ne m’en souviens plus. Vivement la neige, ça ne se
décide pas encore. Faut attendre, petite…
Le film, ça pourrait être URGA, de Nikita Milhalkov ? Magnifique !
http://www.youtube.com/watch?v=_U_DOuAWz4g&feature=related
Oui, on attend la neige, tant qu’à se geler, que ce soit beau au moins !
Bises très fraîches et floconneuses
Tout au fond de nous, nous l’attendions ce monsieur hiver! Quelques flocons de neige ce matin ; emmitouflée, je suis allée suspendre aux noisetiers des boules de graisse et jeter des graines sur
et dans les cabanes aux oiseaux. Rouge-gorge, je n’en vois qu’un, mésanges, verdiers, merles même le beau pic vert. Quel cirque! Les tourterelles font basculer la maison-oiseaux, les mésanges
sont suspendues au filet vert des “boules-graisse-graines” Les fleurs du cognassier du Japon, emmêlé dans la haie de noisetiers, commençaient à poindre, ce matin elles sont endormies comme
anesthésiées…Il faut que j’aille casser la glace des pots à eau qui n’ont pas dégelé de la journée. Notre minette est au chaud, lovée au creux du fauteuil marocain et attend que je fasse un feu
de cheminée. Un bouqin, ou les pinceaux, j’ai la chance d’avoir le choix!
Il s’en passe des choses dans le petit peuple des oiseaux, chez toi !
Ici aussi, anesthésie de tout ce qui avait commencé à poindre. Et protection renforcée des plantes du balcon mais le vent du Nord est bien cruel !
Est-on bissextile cette années ? Pas moi en tous cas ou pas pour le moment. Après le froid peut-être ?
HO HORRIBLE HORUS ! Mais que dites-vous là ? Pas de ça sur mon blog !!!
Ceci dit bissextile mérite peut-être un éclaircissement que voici : On doublait le sixième jour avant les calendes de mars, c’est à dire le 24 février. Un bissexte, c’est à l’origine un 24
bis de février !
Et OUI, 2012 est bissextible, elle !