À Thomas, Vincent, Pierre, à Éliane, Chistine et tous ceux et celles de “la pièce à côté” …
On ne sait jamais…
Si mourir est traverser
si le funambule s’amuse
s’il faut penser “est” ou “était”
Aurions-nous déserté le vivant,
nié même la transparence et la présence ?
Avons-nous perdu de vue la destination
de ce long lacet de route ?
On ne sait jamais…
Si ce que l’on a connu a disparu
ainsi que l’ange
On sait toujours.
Oui, que vos noms soient toujours prononcés…Je crois que si l’on arrive à se souvenir dans tout ce qu’il a apporté de bon, de tous les bons moments vécus avec lui,( eux), l’impression de
déchirure et l’état de “sidération” s’atténuent… Ne plus être en état de révolte et s’en ressouvenir avec joie…
“Pourquoi serais-je hors de ta pensée simplement parce que je suis hors de ta vue? Je suis juste de l’autre côté du chemin, tu vois, tout est bien” -Charles Péguy.
Que la joie demeure ! Exactement mon état d’esprit, ils sont tellement dans nos cœurs que l’oubli – la deuxième mort, la pire – n’a tout simplement pas d’existence…
Que le présent te soit radieux, la The Nana, à écouter les plantes vivre et à regarder les piafs se suspendre comme des ouistitis !
On ne sait jamais…
Pourtant on sait.
On sait toujours.
C’est là.
Et toi aussi, tu es là.
Que cet ange est beau, et qu’il a l’air bienveillant…
Merci pour ce joli billet.
C’est le mot juste (et beau) : bienveillant. Et toi, comme toujours, tu sais voir.