les -ismes (ou zismes ou isthmes)

Dans les isthmes, celui de Corinthe a ma préférence. Quoique celui de Courlande en Lithuanie…isthme-de-courlande.jpg

Et puis d’autres -ismes, bien jolis aussi : l’impressionnisme, le fauvisme,desserte-Matisse.jpg (à droite, La desserte rouge – Matisse) même le lettrisme ! Et le classicisme… Et ce bon vieux romantisme, quand même, hein ?

Parfois, ça se gâte, ça se systématise un peu : le dadaïsme ou le surréalisme (j’aime pas les dogmes et les dogues-mateux)… Mais il y a du bon, ce sont des mouvements, donc ça bouge !

J’oubliais le sublime expressionnisme allemand !

(Le cabinet du Docteur Caligari de Robert Wiene)cabinet-du-dr-caligari.jpg

Mais, parfois, les -ismes se gâtent franchement. Dans le genre strabisme ou machisme. Mais il y a pire : ce ne sont plus des mouvements, ce sont de vieilles sales vagues boueuses et puantes, qui font ressac sur des plages déjà polluées, encore et encore, avec des leit-motiv pourtant usés. Le danger terrible de l’-isme auquel je pense, c’est d’aller activer chez les gens le vieux fantasme de la peur : peur de l’autre, peur du nouveau, du différent. Et d’encourager un repli d’escargot trouillard. Je veux parler du POPULISME. J’ai vu l’autre soir une émission vraiment atterrante d’autant qu’elle était très près de la triste réalité : quatre portraits de leaders populistes d’Europe, leurs recettes, leurs salades, leurs simplifications extrêmes, et parfois – hélas, il faut le dire – leur habileté. J’en veux aux vieux qui savent où certains de ces leaders les ont menés. J’en veux aux jeunes de ne pas apprendre leurs leçons d’histoire.

Allez, je retourne dans mes isthmes mais quoiqu’en disent certains de mes amis, j’irai voter, oui, encore et encore, juste pour ajouter ma petite voix, mon déterminisme et refuser le fatalisme.

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