Un peu de vrac aujourd’hui : vous souvenez-vous du billet d’avril sur les pies ?
La suite : Madame couve, enfin on présume. On voit juste sa longue queue qui dépasse du nid. Monsieur monte la garde ! Et c'est nécessaire car les corneilles se font menaçantes. On calcule le temps de couvaison, on attend l'éclosion, puis on guettera les leçons de "volette"... Et voilà que me revient cette chanson que ma mère (pourtant provençale) me chantait :
Alors, elles nous intéressent de plus en plus, les pijasses ! C'est fou le temps qu'on passe à les observer, les ageasses. On est même montés chez le copain du dixième étage pour essayer de voir l'intérieur du nid. Mais elles ne sont pas folles - ça, on le savait ! - : une jolie branche, bien fournie en feuilles, protège le nid par dessus, façon parapluie ou ombrelle.
"Quant aux mots pijasse, ou pigeaude, en patois, et pie, en français moderne, ils correspondent – au moins pour ce dernier – à l’adjectivation du nom de l’oiseau, liée à son plumage bicolore, d’un blanc et noir tranché. Ainsi un cheval blanc et noir, ou fauve et blanc, est-il dénommé cheval pie ; de même qu’à une époque peu éloignée le furent les voitures noires et blanches de la police."
On vous tient au courant. Et dans le registre des éclosions, au cas où certain(e)s ne seraient pas sur FaceBook, au cas où je n'aurais pas osé le faire par courriel, au cas où j'aurais omis une adresse :
Avis de naissance
L'aveu des nuits suivi de Le calendrier oublié vient de sortir aux Éditions des Vanneaux - collection L'Ombellie.
Ci-après la première (ill. Martine Dubilé) et la quatrième de couverture. Il apparaît dans l'onglet PARUTIONS du blog ainsi que les moyens de l'acquérir.
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Que font les pies la nuit ?