Prévisions des jours qui viennent, en ce joli mois de mai qui ne fût pas si joli…
– ce jour, fin d’après-midi : ” La corneille boileau sur la racine de la fontaine Molière ” à la Médiathèque de Gradignan (18h30). Le comédien Yves Tastet dit les textes drôles ou superbes, souvent les deux, des grands auteurs du XVII siècle
– demain, si tout va bien, jambe gauche libérée de son carcans : on croise les doigts (de pied)
– jeudi, je trottine et vais voir et renifler de plus près acacias et seringas : ils m’ont tant manqué !
– après, et si j’ai pensé à faire le plein d’essence, je pars à la campagne où m’attendent – quelle prétention, elles ne m’ont pas attendue ! – toutes les merveilles de printemps que j’ai devinées sans pouvoir les approcher. J’emporte le livre de John Cowper Powys que je vais chroniquer ensuite. Je le relirai au bord de la rivière. J’irai regarder les cerises rougir. Et j’écouterai la hulotte : si elle est d’humeur, nous bavarderons.

– à mon retour, je concocterai sur le blog des pages concernant mon travail d’écriture et tout ce qui tourne autour, videos, images, textes : tout y sera.
– Juin nous apportera les amis lointains, ceux d’Asie et d’Amérique qu’on ne voit qu’une fois l’an : grande fête !
– et comme le soleil sera vraiment là, j’irai me baigner bien sûr, si possible avec l’ami chien nageur.
Le programme est tonique, il lui faut une belle musique joyeuse et profonde :
UN, UN beau programme, s’il vous plaît! 😉
(faut qu’on ajuste un tout petit peu les pages, très bientôt, hein?)
Oui bientôt, on ajuste, on affine, on peaufine : mai tire à sa fin et j’espère qu’un maximum de nuages de tous ordres le suivront.
J’aime bien les nuages mais quand même ! On fera grossir la bulle avec de belles images et des mots poétiques.
Ça court! Prompt rétablissement, à très bientôt!
Oui oui oui… Allez, radine ta fraise ! On commande des bulles, des rivières, des torrents de tout ! Allez, quoi, tu nous manques !
Sans compter les ricanements et les moqueries en tous genres, y compris, la salvatrice autodérision : gnarff gnraff gnarff
Dans le langage des fleurs, la gesse (pois de senteur, souris de Hollande !) signifie “délicatesse dans le plaisir”.
Tombée de la branche
Une fleur y est retournée:
C’était un papillon.
Arakida Moritake
Ah Madame, que vos beaux mots en papillons
Me parlent, m’enchantent, parfument votre discours !
J’adore la ” souris de Hollande ” ! Le haïku de Moritake est un papillon à lui tout seul.
Merci de tout.
Alors, bon vent à toi et à très bientôt Claire… Michel
Je vais bientôt pouvoir courir… Quant au vent, il n’en manque pas en ce moment : vent en poupe.
Merci de votre présence pour notre voyage dans le temps, la langue et l’universalité de l’art.