L’Oubli des étangs

L’oubli des étangs

 

Étends toi, l’étang

Lieu de peu, jouxtant le rien

Une surface et des bords, aimant les heures pâles

Celles du matin y frissonnent

Celles du soir y soupirent

Un ennui, peut-être.

 

Étends toi, l’étang

Sous ta paix apparente et tes infimes sursauts

Ouvre tes oubliettes

 

Les étangs nous oublient.

1er septembre 14

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