J’enlève la nuit de mes mains.
Je l’efface de mon visage. Ablution rituelle
Comme la prière de ma nounou berbère
J’enjambe l’aube.
Mes mains lissent le jour naissant.
Mon front accueille les questions.
Il y a une fracture dans le ciel
L’instant où nos pensées font chambre à part
Quand l’incendie est circonscrit dans le théâtre des arbres.
Ailleurs, la nuit abonde.
c’est beau !… merci
Chance d’être lue : merci à toi Joëlle.
Il est magnifique ce poème. Vraiment
Vraiment, si contente que tu l’aimes !
Moi aussi je l’aime !
Merci, Alice… Des mots comme des sons, du silence comme du rythme. Contente que tu aimes.