Aujourd’hui, sur mon calendrier cadeau (merci Paul et Aude) la phrase du jour de Lewis Caroll : Même si la vie n’a pas de sens, qu’est-ce qui nous empêche de lui en inventer un ? Oui, inventons.
Inventons la vie, les paysages, inventons la joie lorsqu’elle n’est pas donnée !
Ah… quand même ! Ça y est : j’ai pu faire quelques brasses et délester. Dans un de ces lacs aux eaux gentilles, aux sables rouges de fer, aux glaies d’eau (ou encore flambes d’eau), aux libellules. Une eau de (re)naissance.
J’ai bien fait puisque la pluie froide fait son dur retour et dure. J’ai appris à éprouver de la reconnaissance envers chaque instant doux, même s’il faut aller le chercher avec les dents ou à la rame ! J’apprends, jour après jour, à déposer, à écouter, à prendre. J’apprends encore à vivre, jour après jour. J’apprends encore à apprendre. J’apprends des ami(e)s qui elles (eux) aussi déposent, écoutent, prennent et donnent. J’apprends qu’une musique peut être plus forte encore que votre peine et déferler, tsunami féroce et/mais jubilatoire.
On peut aussi se laisser kidnapper par cette pulsion de vie. On peut, on doit être prêt à lâcher le petit moi-moi et se laisser lessiver. C’est salvateur. Cela se nomme l’abandon.
Petite phrase d’un dimanche-ondées-entre-les-éclaircies ou inversement (je ne peux m’empêcher de me marrer) :
” Si je suis français ? Bien sûr ! Pourquoi voulez-vous qu’un homme de mon âge ne soit pas français ? Vous me surprenez…” Erik Satie
Super!!!!:Dxxxxx
J’imagine facilement ce qui te fait jubiler… Chouette !
J’préfére les rhizomes aux ehommes-rythme : ils courent silencieusement sous terre… (signé: la misanthrope de service)
Ah oui! ça se dégage, le Rictus va se changer en (Soeur) Sourire…
Faut les deux ! Et selon l’humeur, c’est aérien ou souterrain, voire sous-marin, y a qu’à tendre l’oreille…
Bonne chance pour Rictus ! J’ai bien peur que…
Cette musique est une folie joyeuse, le genre qui me rend dingue, musique insoutenable et gargantuesque, qui réunit l’humain en moi.
Je me dis, quelque soit l’endroit sur cette planète, “des gens” créent de la musique. C’est de l’espoir, c’est l’homme … et il n’est pas forcément français.
C’est vrai qu’elle te va bien cette musique ! M’étonne pas qu’elle t’emballe. Et les musiciens (la musique) n’ont pas de frontières : ouf, ça fait un bien fou !
Ah oui, alors, elle est drôle cette phrase de Satie… Ton billet me fait penser à celle-ci, de Camus : “Oui, rien n’empêche de rêver, à l’heure même de l’exil, puisque du moins je sais cela, de
science certaine, qu’une œuvre d’homme n’est rien d’autre que ce long cheminement pour retrouver par les détours de l’art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cœur, une
première fois, s’est ouvert.”
Albert Camus, L’Envers et l’endroit
Beaux mots sur une belle pensée, Camus en un mot… La justesse totale.
Qu’ils z’ ont l’air zheureux ces zhommes à faire du bruit… (j’ai un peu de mal à écrire “musique”, pardonnez-moi). Actuellement, à cause de cette pluie, j’ai plutôt l’humeur à écouter
Les Préludes flasques pour un chien…
Tu connais aussi sûrement La Marche du chien dans la flaque ! Si si, cherche bien… Et puis, regarde, ça se dégage !
Pour les zhommes-rythme, pour les avoir vus en vrai, faudrait avoir 3 jambes de bois…