Je suis fan fondue de cette musique. Écoutons la ensemble.
Alentours, toujours, les atours des alentours, tout au pluriel et bien que les marronniers ne soient pas encore en fleurs, en voici une brassée (Je rappelle qu’en journalisme un marronnier est un article d’information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un évènement récurrent et prévisible.)
Alors, façon comic strip :
Grougrougrou ou l’allégresse des grues : depuis plusieurs jours, une joie dans le ciel, légers sillons calligraphiés et mouvants, aussitôt creusés aussitôt effacés. Éphémère et saisonnière beauté. (Suis quand même allée vérifier si je ne vous bassine pas trop avec ces marronniers de grues ; je trouve des articles datant de mars 2011 et mars 2010 puis octobre 2011 pour le voyage vers le sud. Ah oui, quand même…)
Cataclop cataclop schlouk schlouk : c’est un chien heureux et ruisselant qui court à toute berzingue en sortant de la rivière. Les grues, c’est en haut et lui, il est sur la terre qu’il arpente intensément.
Dans la série marronniers, qu’avons-nous encore ? Ah ouiche, on a mis des rallonges aux jours et il y a encore un peu de lumière à 19 heures : c’est bien plus confortable et on apprécie beaucoup ce gain de vie. Je passe sur les crocus, jonquilles et autres émissaires de la saison à venir. Néanmoins – c’est le cas de le dire – ne rangez pas les cache-nez. Avis de coup de froid.
Cela fait longtemps aussi que je ne vous ai pas parlé de météo. Aujourd’hui -35°à Oulan Bator.
Et à Zanzibar, ce sera + 28°.
C’est fini pour les marronniers et les nouvelles de saison. Enfin… jusqu’à la prochaine fois. Que le printemps soit avec vous !
Belle musique, j’adore.
J’apprends des tas de choses en plus! J’ai remis moi aussi mes plantes à l’abri, ressorti les gant collant grosses écharpes. Et pour finir observé mes animaux dans la neige ce matin.
Quant aux grues ,cela me effet magique, je ne m”en lasse pas…
Un chant et une danse dans le ciel qui annoncent le printemps vous remuent forcement. Ils mettent tous les sens en éveil jusqu’à faire battre plus fort le coeur. Le chien-cheval (j’ai bien une
chatte-chien!) est lui aussi tout en émoi portant une folie douce à la place du collier… Merci pour le “marronnier” certains devraient en prendre de la graine…
Comme c’est joliment dit, tout cela ! Merci de ton passage poétique, toi aussi, comme nos copines les grues. En attendant, fait un froid de gueux ! Parience… J’ai re-re-recouvert les plantes,
ce soir.
Bon, ben j’apprends encore un truc, sur le sens de marronnier, bois ou papier. Demain on ne se la jouera pas Mongolie, le ciel, tout à lh’eure, avait des rougeurs, alors hein… Belle musique,
oui ! Et la photo du chien tout heureux fait du bien. C’est équilibrant, vala !
Quand même, Birgit, ce vent du Nord nous vient bien de Mongolie, enfin j’aime à le croire… Ça me le rend plus supportable.
Chercher l’équilibre comme un funambule inspiré par les alentours… Précaire mais jubilatoire.