Clarisse et moi vous proposons aujourd’hui une bouffée d’oxygène de Mai, le meilleur de l’année d’autant que le pays où vit cet oxygène, pays qui parfois nous accueille est un paradis. Les promenades y sont jaunes. Les verts de la saison sont à croquer comme une salade. Dans le désordre :
- de petites orchis bourdon rares et belles (à droite) fleur préférée de Clarisse, présente dans le lieu-dont-je-parle, merveille des prairies, leurre parfait, élégance totale)
- une ancholie sauvage qui me fait toujours penser à tort à Guillaume Apollinaire : en fait, lui parle de colchiques, fleur brodée au petit point, d’un invraisemblable bleu (à gauche).
- un chien sauvage et beau qui n’aime que l’eau et nous (et les oiseaux, et les fleurs qu’il renifle – si si – et les lézards qu’heureusement il n’attrape jamais, et le vent, et les herbes des prairies qui gigotent, et dormir, et marcher et courir, et manger, et manger et manger, et j’en oublie).
On trouve aussi dans ce pays un Super-U où les vêtements les plus affriolants du monde sont en vente, toujours des nouveautés, Madame, le dernier chic, le dernier cri et… c’est ouvert le dimanche matin.
Ici, de toutes façons, tout est beau : les roses qui font leurs fières, les oiseaux qui font les fous, les crépuscules doux et ” pispistrellés “, et le désir de tout qui s’empare de tous.
Allez, un arbre pour finir, et quel arbre ! Tout neuf, il lance ses mains ouvertes et vertes en l’air :