Clarisse et moi vous proposons aujourd’hui une bouffée d’oxygène de Mai, le meilleur de l’année d’autant que le pays où vit cet oxygène, pays qui parfois nous accueille est un paradis. Les promenades y sont jaunes. Les verts de la saison sont à croquer comme une salade. Dans le désordre :
- de petites orchis bourdon rares et belles (à droite) fleur préférée de Clarisse, présente dans le lieu-dont-je-parle, merveille des prairies, leurre parfait, élégance totale)
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une ancholie sauvage qui me fait toujours penser à tort à Guillaume Apollinaire : en fait, lui parle de colchiques, fleur brodée au petit point, d’un invraisemblable bleu (à gauche).
- un chien sauvage et beau qui n’aime que l’eau et nous (et les oiseaux, et les fleurs qu’il renifle – si si – et les lézards qu’heureusement il n’attrape jamais, et le vent, et les herbes des prairies qui gigotent, et dormir, et marcher et courir, et manger, et manger et manger, et j’en oublie).
On trouve aussi dans ce pays un Super-U où les vêtements les plus affriolants du monde sont en vente, toujours des nouveautés, Madame, le dernier chic, le dernier cri et… c’est ouvert le dimanche matin.
Ici, de toutes façons, tout est beau : les roses qui font leurs fières, les oiseaux qui font les fous, les crépuscules doux et ” pispistrellés “, et le désir de tout qui s’empare de tous.
Allez, un arbre pour finir, et quel arbre ! Tout neuf, il lance ses mains ouvertes et vertes en l’air :
Personne il a compris que le vrai sujet de ce blog c’était Super U. J’en profite pour dire que les béquilles c’est OK.
Mais vous, fin mouche et connaisseur des lieux, vous avez bien saisi l’importance de la futilité ! Euh, message codé Pou pou pou poum : l’éclopée te remercie pour les béquilles, je répète,
l’éclopée te remercie pour les béquilles.
Je continue de rester fascinée par cette diversité de couleurs, de sons. C’est un beau pays oui.
Et tu oublies les parfums… quoique tes petites orchis ne sentent pas mais elles sont tellement jolies qu’on leur pardonne. Et le chien blanc dans les herbes vertes à croquer, c’est le spectacle
total.
C’est la présence du chien qui a du me troubler… C’est beau en tout cas !
Mais si mais si ! Brigitte a raison. Il y a quelques millions d’années, la mer était là. Il faut juste retourner quelques cailloux sous les vagues jaunes ou vertes dans les champs pour retrouver
des coquillages…
Ca sent la mer à deux pas, ça !!!! Et ça donne envie !
Mais non, ma Birgit : c’est le fin fond d’une campagne pleine de rivières mais la mer est loin ! Le ciel en tient lieu et les prairies font des vagues d’herbe. C’est comme si…
Moi aussi j’aime ce pays-là. Bienheureux ceux qui savent l’apprécier, qu’ils soient chiens, humains, chat-huants ou pipistrelles.
Tu es une des mieux placées pour le (re)connaître… Tous l’apprécient. Et ce pays donne bien du bonheur : grâce soit rendue aux hôtes.