Photo Clarisse Mèneret
Aujourd’hui, peu de mots. Suis tombée raide en écoutant sur France Musique un chanteur espagnol (j’avais écrit “enchanteur”) dont la voix est étonnante, pas flamenca du tout, ni éraillée ni vibrante. Ce qui est le plus surprenant et beau, c’est la façon qu’il a de passer du parler au chant et vice versa, comme ça, mine de rien, ni vu ni connu, à peine entendu : il s’appelle Pepe MARCHENA. Il fait du sprechgesang – chant parlé – en espagnol. Il est mort en 1976.
Je vous laisse juges : une voix, juste une voix…
Je suis tombée complètement sous le charme et suis sensible aussi au “chant parlé” de Pepe MARCHENA. Cette romance à Cordoba me fait vibrer le coeur. Aux premières notes j’ai ressenti quelque
chose de très fort “flash” : Thomas écoutait aussi avec le sourire d’un ange. C’était à la fois cruel puis est vite venu le moment du pardon qui mène à l’adoucissement. Peut-être nos racines qui
vibrent (Manou mère de notre père). La photo de Clarisse est superbe, un vrai tableau, voir entre ces deux fûts de pin la lumière en verte espérance est remarquable,quelle continue dans cette
voie, elle a la sensibilité et les yeux pour ça.
La the Nana
C’était un des préférés de Papa… Quand nous passions en Andalousie et qu’il écoutait avec les tenanciers des petits hôtels. Donc, des racines… et des ailes (d’ange) ; je te sais sensible aux
passages, coup d’aile, de mon fils dans nos vies présentes.
J’aime énormément la série de photos que Clarisse a faite dans ce parc à Mérignac : c’est enchanté. D’ailleurs, Jeanne l’appelle “la forêt magique”.