Chez les animaux, on voit des choses folles ; tant que ce ne sont pas des vaches… Ces derniers temps, je fréquente beaucoup Jean de la Fontaine : s’il n’était pas très bon zoologue, il était fin psychologue et s’inscrivait en faux contre la théorie de l’animal-machine de Descartes. Un point de plus pour lui.
On me raconte que les flamants roses ont besoin d’être très nombreux pour pouvoir se reproduire. L’immense assemblée de congénères autour d’eux les encourage et les rassure peut-être. Alors dans un zoo où les naissances se raréfiaient, ils ont installé des miroirs dans l’enclos et les flamants se voyant – se croyant – en si grand nombre ont pu « passer à l’attaque d’amour » : la démographie s’en est trouvée ragaillardie. Les flamants sont des flammes même s’il n’ont qu’un M alors que les deux mots ont la même racine. Et non, je ne suggérerai pas soit d’ôter un M à flamme soit d’ajouter un M à flamant ! Je parle des bêtes, ce jour et non point de réforme de l’orthographe.
J’ai davantage de doutes avec la video suivante (non, je ne mets pas d’accent sur video et le petit trait rouge sous le mot ne me fait pas peur : c’est le mot latin, pas d’accent et je simplifie) car je me demande combien de travail il a fallu à l’animal pour reproduire ces gestes. J’espère que l’apprentissage s’est fait en douceur. Mais j’avoue avoir été troublée en la regardant.
Je ne sais plus si je vous ai parlé de l’oiseau jardinier qui prépare pour sa dulcinée des nids (d’amour) absolument somptueux, formes et couleurs. Je crois que oui.
Et pour la musique, comment mieux finir qu’avec ce chant de rossignol, à tue-tête, presque coléreux. Urgent ? J’entends des accents dans cette musique !