Donc, les oiseaux : cette après-midi, je nous promenais, le chien Django et moi, le chien me promenait tout en se promenant ou l’inverse, peu importe, lorsque j’ai entendu, dans un des immenses platanes un “toc toc” que j’ai immédiatement identifié comme celui du pic (l’oiseau). J’ai entendu d’abord, cru identifier, puis vu, un tout petit machin sans queue qui s’est envolé. De retour chez moi, direct le livre-à-oiseaux et… je découvre que la copine Sitelle Torchepot fait aussi toc toc sur les arbres. C’était donc elle.

Petit haïku pour la route et de circonstance*
C’est elle !
C’est la sittelle !
Hélice à l’envers des vieux chênes
Capeyron, sept. 2006
Sauf que là, elle était dans un platane. Elle ne chante pas trop alors je mets le chant d’un autre voizeau :
Quand je pense que j’avais prévu de parler d’Elisabeth Badinter et des mères !
L’imagnation c’est de la mémoire fermentée. Quand on perd la mémoire on perd sa faculté d’imaginer.
Antonio Lobo Antunes
Pour écrire il ne faut pas être trop intelligent, il faut être un idiot fulgurant.
Antonio Lobo Antunes
*Petite pub : les haïkaï paraitront prochainement dans un livre publié aux édtions du Greffier
J’aimerai que tu parles D’E. Badinter, tu voulais parler d’elle… Chuttt… Je t’écoute petite blogeuse….
Ecoute, Clarisse, je vais mettre en lien l’article et laisser s’exprimer les blogueuses (et aussi les blogueurs, on n’est pas racistes !). En gros, c’est l’histoire des femmes qui doivent toujours
bagarrer pour avoir leur espace de liberté, évident et légitime et qui, d’une façon ou d’une autre, sont tiraillées entre culpabilité et /ou marginalité ! Pas simple, tu vois ?
¡¡Hola!! Je me réjouis fort de la naissance de Tempes du temps, avec images, textes, leçons d’oiseaux et musique (en fait malheureusement je n’arrive pas à écouter ces musiques que tu mets,
peut-être est-ce la faute de mon ordinateur qui n’est pas à la page)… Vais essayer de mettre la main sur ce Retour des Caravelles ; en attendant je médite sur l’idiotie fulgurante (ça me plaît
beaucoup) 🙂
Abrazos amiga!
Je suis désolée pour les musiques car je suis convaincue qu’elles te raviraient. Oh oui, Le retour des caravelles va te plaire, ça, c’est sûr !! Sacré voyage… Tu vois, portugais, c’est
aussi ce foisonnement, ce baroque, cette épaisseur, cette densité. Je pense à Saramago… Je ferai un billet sur lui, un de ces 4. Je suis contente et même + que tu sois là, Luce.
Au Diable les mères et vive les oiseaux ! J’appartiens moi-même à la confrérie des oiseaux mais je me retiens de donner des leçons aux humains bien qu’ils les méritent !
Tu as raison, Dominique mais quel oiseau es-tu ? Un tombé du nid ? Nooooooon ! Je te vois assez bien en engoulevent ou en chouca… oui, un qui fait “kyak” (selon le livre-à-oiseaux). Et le fait de
ne pas donner de leçons en est déjà une, non ?
Quelle agréable surprise de te retrouver ici !
Et bientôt une nouvelle publication!
Que de richesses à partager …
mille mercis
Ahhhh, tu es là ! Lardinie, Warren et Clairette sont déjà passés. Manquait que toi… Je suis ravie et te souhaite la bienvenue. Sers toi et interviens quand tu veux !
J’aime beaucoup la deuxième citation de Antonio Lobo Antunes et ton haïku. De l’épure tout ça pour ne conserver qu’un essentiel : cette attention à l’arbre, au chant de l’oiseau, et à quelques
rêveries d’une promeneuse solitaire et à ses fulgurances.
Oui, l’essentiel, ce que je crois être l’essentiel : l’attention portée à ce – et ceux – qui nous entoure, être présent au monde et inversement. Et toi, tu sais ça, n’est-ce pas ? ouverture et
tamis, à la fois.
Merci de tes visites