Je mets la video car deezer ne veut pas me donner cette version et je ne veux que celle-là : Les Ombres errantes de Couperin par Alexandre Tharaud. (Pardon, ma claveciniste préférée mais pas trouvé de belle version sur cet instrument donc pas de « quinte du loup ».)
On prend perpète quand certaines choses arrivent. Et c’est toujours le premier automne que l’on vit et parfois, le dernier.
Mais heureusement, la colère veille et vous réveille. L’été indien aussi se réveillera. À propos d’indien, je vous encourage fortement à aller voir le beau film d’Arnaud Desplechin, tiré du livre de G. Devereux, Psychothérapie d’un indien des plaines… L’aurait pu prendre perpète, l’indien, avec ses blessures cachées.
Mais je m’éloigne de mon sujet : perpète, le mot affole…
La bêtise, par exemple, c’est perpète ! C’est ce que j’ai pensé après avoir vu des gens qui s’insultent sur face de bouc à coup de guillemets et de points de suspension (quel courage !), c’est perpète pour eux. Et c’est bien fait pour moi : plus de face de bouc ou beaucoup moins et en sélectionnant mes interlocuteurs !
C’est pas perpète qu’ils ont pris les indiens d’Inde (New Delhi) violeurs : c’est la mort ! Cet acte de vengeance, « pour l’exempl « , est-il une solution ? S’ils avaient pris perpète, est-ce que cela aurait suffit à calmer colère et peine des amis et alliés des victimes ? Perpète aurait du « suffire »… La mort, c’est toujours trop.
Les problèmes sans solution, c’est perpète aussi. Je tourne en rond comme un prisonnier en cellule avec ce mot dans la tête, perpète, perpète…
Mais rassurez-vous – et je me rassure aussi – : on prend perpète pour de très belles choses, immuables, omniprésentes, à portée d’oreille et de cœur, la musique par exemple. La preuve : Perpetuum mobile, tournez manèges !